Toutes ces infos récoltées, analysées et partagées ont permis au duo de prévoir des lignes solides, afin d’être prêts pour la guerre annoncée du week-end, sur les places avec une profondeur d'eau suffisante.
Ce championnat de France de pêche au coup au moulinet a beau être une épreuve individuelle, la victoire de Thomas Monsigny est le fruit d’un travail en équipe réalisé avec Stéphane Pottelet, qui, cerise sur le gâteau, décroche la médaille d’argent.
Des entraînements constructifs
Thomas et Stéphane ont abordé le lac du Bourdon 3 jours avant le début des hostilités. Ils ont ainsi pu décortiquer les pêches, déterminer les distances, les montages de ligne à utiliser, l’amorce, les appâts. Thomas revient pour nous sur cette phase importante qui leur a permis de réaliser une pêche rapide mais atypique :
« Je suis arrivé Mercredi matin au bord de l’eau pour rejoindre les copains à l’entraînement sur le secteur X. D’après les infos, les poissons-chats étaient présents e masse. On amorce, on essaye de se régler sur les poissons blancs avant que les chats ne rentrent sur le coup, mais les réglages devront s’improvisés un peu le weekend car les chats arrivent vite sur les coups et en très grand nombre. On observe même au bout d’une heure des boules de chats remontées en surface pour essayer de manger les esches en suspension. Après avoir constaté ce phénomène, on a rapidement mis fin à l’entraînement. Il fallait se préserver les mains pour le week-end, elles qui sont si précieuses sur ce genre de pêche. On passe donc l’après-midi à monter des lignes adaptées puis les tester, car même sans entretenir le coup les chats restent sur les places. Le deuxième jour d’entraînement dans le secteur Y, je tente de me régler sur les blancs au départ. Dès les 30 premières minutes j’arrive à identifier entre deux eaux, les esches que je peux utiliser ainsi que les hameçons qui vont bien. Le poids de ligne semble peu important. Ensuite, les chats rentrent sur le rappel. Ils montent rapidement en surface ce qui laisse présager une pêche en surface avec 1 m de fond plus rapide qu’au fond ou sur ce secteur il y a 3m50. »
En plus de leur préparation fine, Thomas et Stéphane ont bénéficié de l’aide précieuse de leur fidèle accompagnateur, comme Patrick Argelès qui suit Thomas de près.
Pascal Lecuyer quant à lui suit Stéphane depuis de très nombreuses années.
Un matériel adapté pour garder un rythme de fou !
Stéphane Pottelet revient quant à lui sur les montages de ligne et le matériel spécifique utilisés pour cette pêche au moulinet exigeant un « rythme de fou » !
Pour réaliser des bourriches de plus de 400 poissons en 4 heures de temps, il fallait un matériel adapté et des réglages optimaux.
« La distance de pêche idéale se situait entre 15 et 17 mètres. Nous avons donc fait le choix de recourir à des cannes bolognaises courtes de 4,20m et 4,50m. En fait de cannes bolognaises, il s’agit de cannes anglaises télescopiques dont la finesse et la légèreté, mais aussi la puissance, étaient tout à fait adaptées à cette pêche rythmée. Les cannes Supra Bombette étaient équipées de moulinets Gold 459FD dont la vitesse de récupération élevée était là aussi ce qu’il nous fallait pour aller très vite. Les bobines étaient garnies d’un nylon capable de supporter les très nombreux va-et-vient sans emmêler, ni vriller. Un Fluoro Power de 23,6/100ème offrait également la rigidité nécessaire à une bonne présentation de la ligne. Des flotteurs Bolo SP B10 dans des poids compris entre 6 et 10gr, étaient montés directement sur ce corps de ligne épais et un bas de ligne du même acabit terminait le tout. Là encore un Fluoro Power de 19,7/100ème n’était pas de trop pour supporter et résister à la dentition particulière des poissons-chats ! Pour finir et résister eux-aussi à ce rythme effréné et nous faciliter les décrochages, nous avons opté pour des hameçons 2130 BZ d’une taille comprise entre 12 et 14 pour accueillir des vers de terreau principalement et des asticots ! »
Bilan
À 25 ans à peine, Thomas Monsigny est sacré pour la 2ème fois Champion de France de pêche au moulinet. C’est véritablement un pêcheur archi-complet qui finit sa carrière chez les moins de 25 ans et ai promis à un bel avenir. Stéphane Pottelet n’a certes jamais décoché ce titre là, mais finit pour la 4ème fois sur la seconde marche.
Classement du championnat de France de pêche au coup au moulinet 2023
SUPER SAMEDI GARBOLINO EN ALSACE AVEC STEPHANE POTTELET
C’est devenu un rendez-vous annuel que les pêcheurs de l’Est attendent avec impatience Rendez-vous le 14 janvier en non-stop de 8h30 à 16h avec Stéphane Pottelet et la Team pour vous présenter les nouveautés Garbolino
ça se passera à Entzheim dans sa superbe salle des fêtes où vous aurez le loisir d’essayer les grandes cannes, les stations et de découvrir bien d’autres produits
Pratiquer la pêche au coup en hiver est toujours possible. Il convient néanmoins de prendre quelques précautions pour supporter ces quelques heures au bord de l’eau. Il faut se vêtir en conséquence et utiliser les vêtements de pêche adéquats pour que la partie ne tourne pas court.
En hiver, rien n’arrête les courageux, ni les courageuses comme Eléna !
Se protéger des pieds à la tête pour la pêche au coup en hiver
Le froid entre dans le corps par le bas. Les pieds doivent donc être bien protégés. De très bonnes chaussures imperméables sont indispensables.
Si vous devez entrer dans l’eau lors de l’installation, des bottes vous seront utiles. Préférez-les fourrées. Patrice affectionne les chaussures de type randonnée. Équipées de forts crampons, elles prémunissent des risques de glissade sur tous types de terrain. En y logeant une bonne semelle matelassée, on va renforcer et éviter les déperditions de chaleur. Les chaussettes prévues pour le grand froid, permettront également de protéger vos pieds des intempéries.
Dans tous les cas, pour isoler vos pieds du sol et donc du froid, ils doivent en être décollés et l’épaisseur de la semelle ne doit pas être négligée. Ensuite, en position assise, le repose-pied de votre station vous offre encore davantage de confort de pêche.
Bien couvert et les pieds loin du sol + quelques touches et le froid est beaucoup plus supportable.
Sous-vêtements protecteurs
Une couche de vêtements n’est pas suffisante pour supporter le froid. Malgré l’action de pêche, nous restons relativement immobiles et porter des sous-vêtements chauds accroît le confort. Attention avoir chaud ne veut pas dire avoir trop chaud. Il faut choisir ces vêtements protecteurs dans une matière chaude et anti transpirante. Il existe des ensembles pour la montagne, parfaitement adaptés à l’hiver et à la pêche.
Sous-vêtements de ski, mais aussi passe-montagne, il ne faut pas hésiter à piocher au rayon sport pour conserver la chaleur et se protéger des éléments, n’est ce pas Erwan ?
Vêtements de pêche hiver étanches et anti-vent
La touche finale à la combinaison qui vous permettra d’affronter l’hiver, est d’opter pour vêtement capable de couper le vent et le froid. Sa résistance est alors un atout majeur, de même que la liberté de mouvements qu’elle octroie.
Les tenues GARBOLINO en coton polyester totalement conçus pour votre confort sont parfaites. Elles utilisent la chaleur corporelle en l’isolant et en la stockant.
Un premier rempart au froid, au vent et aussi à l’humidité est indispensable comme le confirme Patrice : « Ma préférence va à 2 vêtements qui se complètent à merveille : Une salopette et une veste, totalement étanches, l’eau ruisselle sans jamais pénétrer le tissu. »
Salopette + veste, Eléna ne craint pas le froid ainsi protégée.
Sortez couvert !
Pour terminer de vous protéger, focus sur un zone exposée et sensible, la tête. Il convient de la recouvrir tout en vous permettant de bien voir votre flotteur quelle que soient les conditions de visibilité. Un combo casquette + bonnet est alors idéal, aussi original qu’efficace. Avec ces conseils, vous voilà prêt à faire durer le plaisir jusqu’au bout de l’année.
Pour Patrice, un combo casquette + bonnet permet de garder la tête au chaud et d’avoir une bonne visibilité.
Notre article vous a plu ? Découvrez en complément notre vidéo : Préparation d’Amorce Pêche au Coup en Canal en Hiver, en cliquant ici.
Le championnat du monde de pêche au coup des clubs est LE rendez-vous annuel pour les équipes du monde entier. Les clubs se qualifient à cette épreuve lors d’une qualification nationale et représentent donc leur pays tout entier. Il s’agit d’une compétition majeure lors de laquelle chaque club est fier de représenter les couleurs de son équipe mais aussi de son pays. Pour l’édition 2021, ce ne sont pas moins de 23 pays qui étaient représentés. L’épreuve a eu lieu à Novi Sad en Serbie sur le canal DTB les 16 et 17 octobre.
Petit Pays, mais Grand Résultat pour ce championnat des clubs
Parmi les équipes engagées, Garbolino était représenté par nos amis croates du Bjelka GME Garbolino Sunja.
La Croatie est un des plus petits pays du monde, mais le sport en général et la pêche au coup en particulier y tient une grande place.
L’investissement des pêcheurs au coup croates en termes de préparation, d’apprentissage et de déplacement est impressionnant. En effet, la pêche sur le canal DTB est assez technique. Ses eaux sont peuplées de gobies, ablettes, gardons, brèmes, quelques carassins et des poissons-chats durant les mois les plus chauds. La semaine d’entrainement ne laissait aucun doute, la pêche serait technique. Le fouillis et les vers de vase seraient les esches reines pour viser les poissons blancs. Or les gardons sont absents des eaux croates et il aura fallu à l’équipe croate qu’elle déploie tout son talent. Et sa combativité pour décrocher une 4ème place historique, à 1,5 point seulement du podium.
Le classement général
Une pêche fine pour le championnat du monde de pêche au coup
Selon les zones, la pêche était différente mais d’une manière globale, les croates utilisent la même approche et varier les distances selon l’évolution de la pêche.
La pêche des gardons s’est pratiquée à la grande canne, à 13 mètres. Pour les ablettes, dont la pêche a été décisive car leur taille et le rythme de capture pouvaient permettre de réussir une belle bourriche, elle s’est pratiquée avec une canne télescopique de 4 mètres mais aussi jusqu’à 10 mètres en pratiquant une pêche à déboiter. La précision et la cadence de rappel était très importante.
Les croates avaient remarqué un détail important au fur et à mesure des entrainements, les poissons rechignaient à avaler les vers de vase, même les plus petits et ils enregistraient moins de refus en plaçant 1 voire 2 fouillis sur un hameçon de petite taille et fin de fer.
Les entrainements ont permis aux croates d’appréhender une pêche qu’ils pratiquent peu et de déjouer les pièges du canal en pratiquant des pêches mixtes de fond et de surface.
Les entrainements ont permis aux croates d’appréhender une pêche qu’ils pratiquent peu et de déjouer les pièges du canal en pratiquant des pêches mixtes de fond et de surface.
Les montages de ligne pour la pêche au coup
Les pêcheurs croates ont utilisé des flotteurs Garbolino SP M15 pour la pêche de fond, monté sur du nylon Super G Power de 10/100ème, représentant une balance parfaite entre finesse et rigidité pour optimiser la présentation de la ligne. Le bas de ligne se composé de nylon Super Soft entre 6 et 8/100ème. Pour les ablettes, le flotteur était un SP M20 dont la taille variait entre 0,10 et 0,30gr. Dans les deux cas, pêches de fond et de surface, ils ont placé leur confiance dans le 2110 BZ d’une taille comprise entre 26 et 20.
L’équipe Croate représentée au championnat du monde de pêche au coup
L’équipe croate ce n’est pas seulement 5 pêcheurs ; mais aussi un groupe d’accompagnateurs qui forment un groupe soudé et chacun mérite d’être salué pour le résultat obtenu.
Un grand bravo à :
Dino Hrenar
Dejan Vondrak
Domagoj Ceković
Mario Pejaković
Martin Vrčković
Le capitaine : Zdravko Vrbanek
Les accompagnateurs : Zvonko Pejaković, Matko Dražić, Miroslav Molnar, Dario Hrenar, Ivan Kristić
MERCI DE VOTRE CONFIANCE EN GARBOLINO !
Garbolino, bien équipé on est plus fort ! Rentrez dans l’univers de la pêche au coup avec Garbolino et découvrez une forte communauté de passionnés sur nos réseaux sociaux ! Facebook & Instagram
La pêche au chènevis est une pratique ancestrale et fait figure de base de la pêche au coup en France. Le chènevis, c’est la graine préférée des gardons et sa pêche peut se pratiquer aussi bien en canal, qu’en étang ou en rivière. Sébastien LENGAGNEn’est pas seulement un expert du feeder. En bon natif du Pas-de-Calais qu’il est, il maîtrise aussi cette technique qui se pratique à la canne, télescopique ou à emmanchements. Il vous partage ses astuces sans retenue pour la pêche du gardon au chènevis en rivière.
Préparer son coup à l’avance
La pêche au chènevis est une pêche d’accoutumance. En effet, cette graine n’est pas présente naturellement dans nos eaux et il convient donc d’y habituer les poissons pour espérer les décider à mordre. Graine du chanvre, le chènevis est véritablement addictif pour les gardons qui y trouvent tous les nutriments dont ils ont besoin.
Lorsque Sébastien a trouvé un poste qui lui convient, il le prépare à l’avance. « Je me contente de lancer quelques poignées de graines cuites quelques jours à l’avance, 3 à 4 jours, de manière à rassembler les poissons sur mon coup. » En fonction de la distance de pêche, Sébastien jette les grains à la main ou à l’aide de sa fronde.
Comme souvent pour la pêche au coup, le rythme d’amorçage est la clef !
La cuisson du chènevis
Sébastien distingue deux tailles de graines. « J’utilise de gros grains dits monstres pour placer à l’hameçon. Pour l’amorçage, j’utilise un grain plus petit et aussi meilleur marché. »
Si ce dernier ne nécessite pas d’attention particulière, la cuisson du grain placé à l’hameçon mérite une attention particulière pour qu’il tienne parfaitement puisqu’on pratique une pêche à déboîter.
La cuisson du chènevis étape par étape
Tremper le chènevis pendant 48 h dans un récipient transparent et l’exposer à la lumière et éviter les ultra-violets pour que la graine ne cuise pas. Cela empêche aussi les germes de sortir. Sébastien les trempe sous une fenêtre filtrant les UV. Cela permet à l’eau de trempage de garder une chaleur constante mais pas excessive.
Après ce trempage, de nombreux germes sont déjà sortis. Il faut rincer les graines à l’eau chaude puis mettre à chauffer un récipient et attendre qu’il soit bien chaud. A feu doux et dès que celui-ci est à température y verser les graines et l’eau chaude. Cela évite le problème de cuisson trop rapide. Il faut maintenir une surveillance continue et éviter l’ébullition à tout prix. Pour, d’une part, éviter la cuisson des germes, et d’autre part, éviter la formation de cloquage d’eau qui aurait pour effet de continuer la cuisson des germes (ceux-ci restant dans leur jus de cuisson).
La cuisson du chènevis est primordiale
3. La cuisson est prête dès que les graines (en l’état claires) prennent une couleur plus sombre. Il faut alors prendre le récipient et verser de suite de l’eau froide et répéter ce processus deux ou trois fois pour que la cuisson soit totalement arrêtée. N’utilisez ni passoire, ni égouttoir qui risquent d’endommager les germes.
4. Pour s’assurer de la bonne cuisson, prendre une graine entre le pousse et l’index et l’écraser. Elle ne doit pas partir en purée farineuse !
Voici comment Sébastien attache la graine de chènevis
Parfois, en ne plaçant que le germe, Sébastien décide des poissons récalcitrants
Amorçage au chènevis en rivière pour la pêche du gardon
En cas de fort courant, comme c’est le cas dans sa région d’adoption, la Somme, Sébastien utilise aussi de l’amorce. « J’emploie la fameuse amorce Deux Coqs, une base riche en graines telles que coriandre, fenouil et chènevis évidemment mais aussi chapelure. Cette amorce me sert de liant et j’y introduit bien sûr une grosse quantité de graines cuites. » Sébastien s’assure ainsi un garde-manger constant qui va intéresser les plus gros poissons.
Amorce à base de farines et grains de chènevis ne sont pas incompatibles, bien au contraire
Montage de la ligne pour la pêche du gardon au chènevis
La cuisson du chènevis parfaite et maîtrisée de la graine permet à Sébastien de pêcher dans des courants vifs et avec des montages lourds. Si en eaux calmes, il recourt à des montages assez légers, ici dans la Somme, ses montages portent entre 4 et 8gr. Ceci ne l’empêche pas, bien au contraire, d’enregistrer une très belle cadence de touches et de réaliser de belles bourriches.
Le choix du flotteur : Sébastien est un fan du flotteur SP M43. « Sa forme boule, sa longue quille métallique et la position idéale de son œillet lui octroie une tenue parfaite dans le courant. Son antenne creuse résiste au courant et reste visible en toutes circonstances. Il indique les touches à merveille. »
grâce à l’excellente tenue de son chènevis, Sébastien parvient à pêcher avec des montages lourds, mêmes très lourds si besoin!
Le choix de l’hameçon : Sébastien préconise un hameçon à longue tige qui va permettre un eschage plus rapide du grain de chènevis. La pointe est bien dissimulée dans le grain et le ferrage toujours efficace. « J’utilise l’hameçon 2110BZ en eaux calmes de 18 à 20 et l’hameçon 2120 en rivière de 16 à 18. Je ne suis pas à l’abri de piquer un ide ou un barbeau et le 2120 est légèrement plus fort de fer. »
l’hameçon à longue tige permet d’attacher facilement le grain de chènevis et favorise le décrochage des prises
L’action de pêche
Sébastien démarre toujours en réglant sa ligne à ras du fond. Ce sont les poissons et la qualité des touches qui décident ensuite du réglage. Si sa ligne « passe » trop vite dans le courant et que les touches sont trop rapides, il va augmenter le fond centimètre par centimètre jusqu’à obtenir le bon réglage. En rivière, le courant a tôt fait d’emporter les grains de chènevis. Il est donc important d’agrainer régulièrement en amont de la coulée pour maintenir les gardons sur le coup.
Avec les conseils de Sébastien, finis les problèmes de cuisson du chènevis et à vous les belles bourriches !
Cet accessoire est un excellent substitut à l’attache plastique traditionnelle. Elle permet d’avoir un système fiable et sécurisant en cas de décroche soudaine d’un poisson aussi bien pour le retour violent du connecteur sur la canne comme sur le pêcheur. Plus vous chercherez les beaux poissons et plus le connecteur dacron s’impose.
En outre la partie en dacron sert d’anti-emmêleur limitant le blocage du nylon autour du scion. Qui n’a jamais perdu un beau poisson à cause d’une ligne bloquée autour du scion et empêchant l’élastique de sortir et faire son travail ?
Un connecteur adapté votre élastique
Il existe une grande variété d’élastique creux. Il est donc normal d’adapter le connecteur au diamètre de l’élastique afin qu’il soit juste comprimé dans le connecteur.
Pas de nœud qui fragilisera l’élastique
Le raccord présenté dans la vidéo permet de relier l’élastique creux et le connecteur avec un “nœud sans nœud”. L’action de réaliser un lien sans nœud de blocage permet de limiter les frictions sur l’élastique et donc d’en préserver la résistance.
Ce tuto de nœud Express avec un connecteur dacron et élastique creux, vous a plu ? Découvrez au quotidien de nouveaux articles sur notre blog 100% Pêche au coup !
Le pain est une esche redoutable et utilisée depuis des lustres par les pêcheurs au coup. Nous vous proposons ici une approche moderne de la pêche au coup au pain. Approche très simple à mettre en place mais qui fonctionne à merveille lorsque les eaux sont claires. Olivier vous livre son approche et à vous les gardons et les belles pêches d’automne et d’hiver.
Rien que du pain pour la pêche au coup au pain
Il s’agit d’une pêche exclusive au pain. Il sert aussi bien d’amorce pour préparer son coup, attirer les poissons de loin et les maintenir sur place, que d’esche placée à l’hameçon. Le coût d’une partie de pêche est infime et ne vous coûtera qu’un paquet de pain de mie du commerce. La préparation quant à elle, loin d’être fastidieuse vous coûtera par contre, un peu de temps.
– La préparation du pain-amorce
Commencez par retirer les croûtes du pain de mie afin d’obtenir une amorce parfaitement immaculée. Vous pouvez vous épargner cette étape en optant pour un pain de mie sans croûte aussi comme je le fais. Puis, prélevez 5/6 tranches que vous émiettez succinctement et passez les au broyeur – blender – moulin à café au choix de votre cuisine. La tendreté du pain de mie permet de réaliser l’opération très rapidement. On obtient le volume suffisant pour plusieurs heures de pêche. Il suffit de serrer une poignée de cette chapelure de pain de mie pour se rendre compte qu’il est suffisamment collant pour être jeté dans l’eau en l’état.
Si vous pratiquez en eau profonde ou en présence de courant, je vous suggère de rajouter une grosse poignée de graviers ou de terre de taupinière. Pour amorcer, il suffit de confectionner quelques boules de la taille d’une mandarine et de les déposer à l’aide d’unecoupelle d’amorçage. Elle vous garantit une précision et une discrétion extrême. Si les touches s’estompent, redéposer une boulette de la taille d’une grosse noix.
– Préparation du pain-esche
Deux tranches de pain de mie suffiront là aussi. Passez-les aux micro-ondes pendant 20 secondes puis, à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, écrasez-les. Vous obtenez deux tranches très élastiques. Pour éviter qu’elles ne sèchent, placez-les dans un sac en plastique.
Une fois au bord de l’eau, ce pain d’eschage sera emporte-piécé pour être placé à l’hameçon sous-forme de petits disques de 4 ou 6 mm. Une fois immergé, le petit cercle aplati par l’action du rouleau à pâtisserie va prendre un aspect duveteux dans l’eau, mais le cœur lui, reste ferme et l’hameçon toujours bien en place même après une touche manquer. Les gardons pourront le gober sans aucun souci; et il suffit de calquer le diamètre du disque utile sur la taille des poissons présents.
Le matériel employé pour la pêche au coup au pain
Cette pêche exige de la finesse et l’emploi d’un flotteur sensible munie d’une antenne finecapable de détecter des touches parfois furtives, un SP 04 en l’absence de courant et un SP M17 dans le cas contraire. Le flotteur est plutôt léger (de 0.2 à 1gr), mais doit pouvoir être conduit dans le courant si courant il y a et la plombée toujours étalée, car même en hiver, les poissons peuvent venir à la rencontre de l’esche au-dessus du fond.
L’hameçon joue un rôle important.
Je le préfère :
fin de fer pour ne pas abîmer le pain
et à tige moyenne pour l’escher facilement,
surtout avec les mains froides.
Une couleur nickelée se marie parfaitement avec la couleur blanche du pain. Cette finesse exige l’emploi d’un élastique intérieurde faible diamètre (0.6 à 0.9 mm) lui aussi pour éviter les décrochages sur de petites prises tout en se gardant la possibilité de capturer quelques gardons plus jolis. Le pain n’est pas une esche très sélective, mais il vous garantit d’avoir toujours des touches.
Le nœud feeder tresse nylon représente un élément clé de vos parties de pêche. Il existe plusieurs manières de le réaliser. Notre double champion de France de pêche au feeder maisonMickaël LETSCHERnous dévoile les deux qu’il utilise en fonction des moments de la partie de pêche. Voici le premier.
Vite Fait, Bien Fait
Les accidents de pêche arrivent à tout le monde, même aux meilleurs. Il peut arriver que le feeder se prenne dans le fond et qu’il faille condamner son montage par exemple. Ou bien encore qu’un nœud ou une véritable perruque se crée sur la tresse qui garnit le moulinet et qu’il soit nécessaire de créer un raccord en la tresse et le nylon sur lequel est fixé l’amorçoir. En compétition le temps est compté et plutôt que de refaire tout le montage, Mickaël réalise alors un noeud de raccord simple entre la tresse et le nylon. Il ne lui faut que quelques secondes pour confectionner ce noeud solide et fiable qui lui permet alors de continuer à pêcher.
Action, réaction, Mickaël Letscher doit pouvoir pallier à une situation d’urgence rapidement au bord de l’eau et compter sur des nœuds fiables
Nœud feeder tresse nylon : Réparation minute
Voyons pas-à-pas comment réaliser le nœud de raccord :
Réaliser une boucle d’1 cm environ avec la tresse par un nœud en 8,
introduire le nylon dans la boucle et laisser dépasser 7 à 8 cm de fil,
réaliser 5 spires de nylon en direction de la boucle de tresse,
faire passer le nylon dans la boucle de base formée par le nylon,
tirer doucement en prenant soin d’humecter le nylon,
serrer le nœud,
couper les excédents, la tresse à ras du nœud en 8; et couper le nylon en laissant 5mm qui serviront de guide.
Après la théorie avec les mots, voici la pratique en images avec Mickaël LETSCHER.
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