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Rivière
Nous pouvons analyser l’ouverture de la pêche à la truite selon différentes typologies de poissons ou de parcours.
Truites surdensitaires : misez sur l’agressivité !
Les truites d’élevage fraîchement introduites dans les cours d’eau de première catégorie présentent un comportement singulier, inhérent à leur naissance en pisciculture : elles sont actives précocement et réagissent très bien à l’agressivité. Ainsi, la capturabilité de ces poissons demeure importante contrairement à leurs consœurs endémiques ramollies par la conjoncture eau froide/sortie de reproduction.
Pour espérer croiser leur route, il faudra les rechercher sur les parcours spécifiques. Généralement faciles d’accès et bien répertoriés par les fédérations de pêche. Au niveau des dit-parcours, il est important de rechercher systématiquement les zones les plus profondes et lentes (si la rivière est située en montagne), ainsi que les coups marqués près des berges, où ces truites grégaires se regroupent souvent. A mesure que la journée avance, on privilégiera les postes les plus encombrés et éloignés qui supportent mieux la pression de pêche.
Un calme profond en bordure : un excellent coup !
Si toutes les techniques sont susceptibles de les faire mordre (la sélectivité n’est pas leur caractéristique première), l’optimisation pousse à utiliser celles qui tiennent compte de leur comportement joueur. Ainsi, on utilisera au maximum le stimulus vibratoire et l’animation. La pêche aux leurres est ainsi toute indiquée. Des cuillères de numéro 2 au moins (pour présenter une belle bouchée) ainsi que des poissons nageurs suspending ou coulant selon la profondeur, de 5 à 7 cm sont tout indiqués.
En ce qui concerne la pêche aux appâts naturels, la technique reine est le vairon mort manié. Le pêcheur au toc de son côté, devra oublier les belles dérives naturelles au profil de l’utilisation de plombées lourdes de plusieurs grammes, permettant d’animer les montages et de faire tourner les appâts à la récupération (lorsqu’on pêche à la teigne par exemple, l’une sera enfilée, l’autre épinglée). Cet aguichage est bien plus rentable que la pêche en dérives naturelles !
Ouverture truite sur truites sauvages : éloge de la lenteur.
En mars, les truites sauvages sortent de la période de reproduction. Amaigries, peu mobiles et assez confinées aux abords des caches. Leurs périodes alimentaires, assez courtes (les eaux froides rallongent le temps de digestion) coïncident souvent avec les heures les plus chaudes de la journée (le meilleur: le créneau 12-16h).
On les trouvera principalement sur les bordures, au niveau des zones amorties. Les portions de rivière qui présentent un grand linéaire de ce type sont les meilleures. Dans les régions montagneuses, vous trouverez ces configurations au niveau des parties élargies et moins pentues où le courant s’assagit. Les techniques de pêche doivent permettre de peigner méthodiquement ces zones porteuses en présentant l’appât au ras du fond. En mars, les rares zones porteuses concentrent les poissons.
Une bordure amortie parsemée de blocs qui mérite qu’on s’y attarde
Rien ne sert de courir, une fouille méticuleuse des postes favorables est plus rentable qu’une grande course (surtout lorsqu’on tient compte de la fréquentation assidue des berges). 200m propices peuvent sauver votre journée d’ouverture! Pour cette pêche intensive, le toc en dérive naturelle et le vairon manié sont les mieux indiqués. Les plombées doivent être suffisantes pour maintenir l’appât près du fond sans (trop) s’accrocher.
La plombée au toc doit être basse et concentrée (voir l’article toc : comment choisir sa plombée ?) ; les grammages de la monture Plasseraud iront généralement de 2 à 5 gr suivant le débit. Dans les deux cas, il faut ralentir la dérive au maximum. L’appât doit évoluer moins vite que le courant de surface, quitte à couper légèrement les veines d’eau. Les meilleurs appâts sont les classiques vers et teignes.
Bonne ouverture à tous !
Ailleurs sur le site, quelques conseils pour réussir votre ouverture de la truite :
En France, nous avons la chance de posséder de nombreux plans d’eau et rivières qui abritent naturellement une belle population de carpes. Pêcher la carpe au feeder est tout à fait envisageable dans ces eaux, à condition d’adopter sa technique.
Détecter les carpes sur le coup
Le feeder est une technique de fond qui s’adapte très bien à la recherche des carpes, généralement des petits spécimens de 2 à 6kg. A l’inverse d’un carpodrome,
pour rechercher les carpes au feeder en milieu naturel, il faut commencer par attirer les autres poissons. Ce n’est qu’après avoir construit un coup que l’on pourra adopter une stratégie spécifique. Quand les carpes arrivent, il se passe forcément quelques chose :
- La fréquence des touches des autres poissons diminue voire s’arrête complètement
- On perçoit des tapes sur le scion, ce sont les gros poissons qui se cognent dans le fil
- On a des fausses touches, signe qu’il faut adapter son montage et sa méthode d’eschage (voir plus bas)
Parfois rien de tout cela ne se produit et les carpes sont tout de même bien présentes. Elles rodent autour du coup, repoussées par l’agitation des poissons plus petits rassemblés sur l’amorce. Il faut alors pêcher discrètement en s’écartant de son amorçage.
Il faut ruser pour prendre les carpes au milieu des carassins !
Quel montage pour la carpe au feeder ?
Ni coulissant, ni potence, il faut souvent utiliser un montage feeder fixe ou très légèrement coulissant qui offre un excellent auto-ferrage. On peut aussi s’inspirer des montages feeder rivière – voir ici. Les carpes ont tendance à recracher rapidement l’hameçon avant même que l’on est le temps de ferrer. Avec un montage autoferrant, le piège se referme instantanément. Combiné avec un bas de ligne court la carpe n’a pas le temps de ruser. Cela peut paraître rudimentaire mais c’est très efficace.
Le method feeder peut se révéler payant mais dans des conditions très particulières :
- Eaux peu profondes : 2m maximum
- Poissons très mordeurs et peu craintifs, souvent le signe qu’elles sont présentes en grosse densité
Le method feeder reste une arme intéressante quand on pêche sur un coup qui a été amorcé la veille. Les carpes sont alors en confiance et bien présentes sur le spot.
Belle pêche de carpes au feeder en rivière avec un montage autoferrant.
Le choix du poste
Naturellement les carpes ont un comportement plus craintif et moins grégaire que ses cousines brèmes. Elles aiment les eaux chaudes et se tiennent souvent à proximité des obstacles ou bois noyés qui peuvent leur offrir un refuge. Pêcher à ras des berges boisées est toujours payant et ne rend la pêche que plus excitante.
La berge en face, sauvage, pleine de bois noyés est forcément un bon poste … mais attention aux casses !
Les esches et appâts
Pour pêcher la carpe au feeder, on peut adopter des esches similaires à celles utilisés par les carpistes en batterie.
- Les graines : le cocktail Maïs doux et chènevis est un classique des plus redoutables!
- Les Bouillettes : Seul le diamètre diffère, 10 mm est parfaitement adapté. Il est aussi possible de couper des bouillettes plus grosses pour en diminuer la taille.
- Les Pellets et autre farines à base de farine de poissons s’adressent à des poissons éduqués qui subissent une pression de pêche importante de la part des carpistes.
Bouillettes de 8 à 12 mm pour la carpe au feeder.
Montage au cheveux
Un autre élément qui permet de déjouer la méfiance des carpes est de s’adapter à leur mode d’alimentation. En aspirant l’esche elle ne sentent pas l’hameçon. Le cheveux est tout bonnement indispensable pour prendre des carpes au feeder. Toutes les esches s’y accommodent, bouillettes, maïs et même les vers de terre!
Mais doux esché sur un cheveu : un grand classique pour la carpe au feeder !
Les pluies printanières couplées au redoux déclencheur de fonte des neiges induisent souvent des eaux fortes et froides en avril/mai.
Ainsi, le pêcheur aux appâts naturels devra accorder son matériel et sa prospection à cette donne singulière. Voyons comment y parvenir :
- L’adaptation à la hausse des niveaux passe en premier lieu par l’utilisation d’un matériel solide, notamment en matière de nylon : du 16/100 en corps de ligne et un bon 14 en bas de ligne au toc ne sont pas superflus en pareilles circonstances. La canne devra être assez longue de façon à donner un bras de levier suffisant. Les veines favorables étant étroites en petits cours d’eau, il sera judicieux de “porter” suffisamment le montage pour pêcher creux, sans draguer, malgré des plombées assez lourdes. Les cannes téléréglables de 4/5m et à emmanchements d’environ 4m sont les plus adaptées. Pour les hameçons, évitez les modèles trop fin de fer et qui s’ouvrent. Une truite d’une trentaine de centimètres dans un fort courant met cette pièce à rude épreuve. On pourra les orner d’appâts classiques de début de saison (vers et teignes), qui conviennent dans l’immense majorité des cas.
- Au niveau des portions favorables, mieux vaut se diriger vers des secteurs d’ordinaire lents et homogènes où la hausse des débits décuple les qualités pêchantes, tout en favorisant l’approche des poissons. Ces portions élargies et moins pentues donnent le maximum de coups pêchables à cette période de l’année. Sur les secteurs classiques, les veines porteuses sont généralement confinées aux bordures. Les meilleures sont celles qui flirtent avec des caches. Les postes de type “bordures molles + caches” sont à rechercher en priorité à ce moment de la saison. L’avantage de ces niveaux extrêmes est la facilité avec laquelle on peut localiser les poissons : les truites sont regroupées au niveau des rares zones où le couple vitesse/profondeur leur convient !
Bonne pêche en eaux fortes !
L’équipe Garbolino
Comment bien aborder la pêche à l’ouverture de la truite ?
Les 10 conseils indispensables de l’équipe Garbolino !
1.N’improvisez pas :
Pour l’ouverture de la truite, tenter le coup sur un parcours inconnu est une prise de risque importante. Aussi développée soit votre capacité d’anticipation, il est parfois impossible de prévoir précisément la topographie du secteur convoité à la simple lecture d’une carte IGN. Étant donné la rareté des portions favorables en mars (suffisamment molles pour être porteuses par eaux froides tout en étant assez peu accessibles pour décourager le gros de la troupe des pêcheurs), mieux vaut ne pas partir à l’aveuglette !
2. Ouverture de la pêche à la truite: Fuyez la foule
L’enfer, c’est les autres”, cette maxime prend tout son sens en ce weekend d’ouverture de la truite. Quelque soit le niveau technique des pratiquants présents, le piétinement intensif des berges nuit à la qualité de la pêche. Entre les pataugeurs invétérés, les ferrailleurs brutaux et les preneurs qui mettent au sec le peu de poissons disposés à mordre, les pressions que subissent les truites farios sont nombreuses et peu favorables à leur sortie durable. La fréquentation de secteurs préservés (gorges, ruisseaux nécessitant une marche d’approche, berges inaccessibles..etc.) décuple vos chances et doit être un leitmotiv !
3. Prévoyez du repli :
Dans la mesure du possible, il est bon de prévoir un panel de coins de pêche diversifiés (en matière de largeur, de régime d’écoulement…etc.) de façon à être capable de réagir face à tout imprévu. Un pêcheur qui vous devance subitement en ruisseau, un coup d’eau fortuit qui teinte le bassin versant, un lâcher de barrage qui anéantit votre après midi en grande rivière, autant de situations nécessitant une bonne réactivité. Dans l’idéal, on prévoira donc par exemple un parcours capté, une résurgence, un parcours compatible avec la pression de pêche pour le samedi après midi, un secteur de gorge…etc.
4. Ne vivez pas dans les souvenirs de la fermeture truite passée :
Celui qui aborde le premier jour de la saison avec la même logique que celle qui a clôturé la précédente risque de déchanter rapidement. Évanouies les truites postées dans le courant qui godillent devant les pierres à l’affût de la moindre larve d’insecte, des séries de poissons alignés dans les radiers maigres et rapides ! En mars, les farios (lorsqu’elles sont sauvages) sont généralement assez confinées aux abords des caches et, sauf conditions printanières et activité anachronique, la pêche se fait essentiellement “à gratter”.
5. Prenez votre temps :
En rivières moyennes et grandes, il faudra composer avec d’autres pêcheurs durant le weekend. Plutôt que de prendre part au défilé et se lancer dans une course effrénée à celui qui aborde le plus grand nombre de postes, mieux vaut les fouiner consciencieusement dans une approche intensive. En mars, l’insistance paye souvent. La distance de stimulation faible vous oblige à passer au plus près des poissons pour les déclencher. Ainsi, un nombre de coups de ligne relativement important est nécessaire pour chaque poste qui se présente, ce que les pêcheurs pressés négligent forcément !
6. Démarquez vous des autres :
Dès le samedi après midi, les parcours vierges seront quasi inexistants et les berges que vous foulerez déjà piétinées. Dans ce contexte, il est bon de prendre le temps d’observer l’attitude de ceux qui vous précèdent directement pour proposer autre chose aux truites (au niveau de la technique, de l’esche, du type de poste prospecté…etc.). Il est également judicieux de cibler les postes qui conservent encore quelques chances de capture après le passage de plusieurs pêcheurs, notamment les coups vastes et ceux difficiles d’accès, nécessitant des lancers lointains et précis (sous des frondaisons par exemple).
7. Ne vous trompez pas de technique pour la pêche à l’ouverture de la truite
A l’ouverture de la truite comme durant le reste de la saison, toutes les techniques disponibles ne possèdent pas d’égales chances de réussite. S’il est assez difficile de prévoir l’efficacité de celles qui misent sur l’agressivité. Notamment la pêche aux leurres, capable du pire comme du meilleur à cette période. Celles qui proposent un stimulus alimentaire sont assez régulières en mars. Le pratiquant qui tente sa chance au toc prend peu de risque tant la faculté d’adaptation de cette technique est immense !
8. Ne ratez pas le coup de midi :
A cette saison, l’eau froide limite les ardeurs des salmonidés. Donc toute inflation thermique de quelques degrés peut déclencher une période d’activité. De plus, le milieu de journée coïncide généralement avec des éclosions d’éphémères qui mettent les truites en appétit. L’appétence décuplée qui caractérise les poissons dans ces moments n’est pas seulement favorable au moucheur . Quoiqu’une éclosion de march brown puisse totalement focaliser l’attention des truites et frustrer le non adepte du fouet. Alors que la rivière s’anime, les poissons se mettent en chasse. Quelque soit la nature de ce qui orne votre hameçon, ne négligez pas ce créneau !
9. Vérifiez votre matériel pour la pêche à l’ouverture de la truite :
Le matériel qui dort tranquillement dans le garage depuis 6 mois mérite une petite vérification pré-ouverture : les éléments les plus sensibles sont les waders – un petit trou oublié durant l’hiver peut gâcher votre entrée en matière, prenez donc la peine de vérifier leur étanchéité – et le nylon, surtout s’il est fluo, qui supportent plutôt mal la conservation et sera changé. Bien sûr, il va sans dire que le reste de l’équipement mérite également une petite révision !
10. Soyez modeste dans vos objectifs :
En mars, il y a une multitude de facteurs défavorables:
- eaux froides
- niveaux variables
- forte fréquentation
réunis pour vous compliquer la tâche. Ainsi, afin d’éviter une trop grosse désillusion qui entamerait votre motivation pour les mois à venir (qui sont bien sûr meilleurs), mieux vaut aborder cette journée rationnellement, sans objectif chiffré précis. La dimension spirituelle et la convivialité comptent également beaucoup en ce deuxième samedi de mars !
Bonne ouverture de la truite à tous !
L’équipe Garbolino
La coupelle est un moyen dans la pêche au coup de répondre à la question importante. Comment sélectionner les plus beaux spécimens ?
Nous avons abordé dans un article récent, les clés du succès pour prendre les plus grosses carpes au coup et le rôle joué par le développement des kits coupelles et de l’amorçage à la coupelle au cours des 10 dernières années.
Les très gros amorçages de départ qui constituaient 90% de la stratégie de pêche et où il était impossible de se retourner ont vécu. Très souvent, la clé de la réussite dans l’adresse et la précision dans le lancer des boules.
Confection des boules de départ par un compétiteur Croate
Amorcer à la coupelle permet certes de prendre de très grosses carpes, mais c’est une technique dynamique à part entière qui permet de pêcher les gardons, les brèmes ou autres barbeaux, aussi bien en canal, étang ou en rivière.
Pourquoi amorcer à la coupelle ?
Même un champion du monde pétanque ne peut concentrer toutes ces boules en un point précis comme le permet l’amorçage à la coupelle.
Tous les plans d’eau ne supportent pas une tel amorçage de départ
L’amorçage à la coupelle de pêche au coup permet à discrétion du pêcheur de pouvoir :
- Amorcer sans bruit en déposant délicatement les boules d’amorce à la surface de l’eau.
- Faire du bruit pour attirer les poissons en les faisant tomber avec de la hauteur.
- Jouer sur la vitesse du travail de l’amorce ou de la terre de manière active, tandis qu’en lançant les boules, l’impact sur l’eau fait « éclater » les particules à l’extérieur des boules et le noyau de la boule travaille quant à lui différemment.
- Eviter des disperser des particules et surtout des esches dans toute la couche d’eau.
L’objectif est donc d’avoir une grande précision de la zone d’amorçage en longueur ou par rapport à l’axe mais aussi au niveau de la hauteur d’eau.
Pour vous démontrer à quel point un amorçage à la coupelle peut- être synonyme de gros poissons, nous vous proposons de revoir une vidéo que nous avions tournée à l’automne 2014.
Amorçage de départ
Amorcer à la coupelle au début d’une partie de pêche, est la solution dans de nombreux cas :
- Peu de poissons à prendre ce qui nécessite de concentrer l’amorçage.
- Les esches sont déposées à la coupelle pour une meilleure efficacité.
- Les poissons sont craintifs, donc il convient de dresser une table mais en faisant le moins de bruit possible.
Un mix de boules d’amorces jetées à la main et des boules de terre riches en fouillis à déposer à la coupelle
Rappel
En cours de pêche, recourir à la coupelle est souvent la solution pour :
- Ne pas disperser les poissons.
- Apporter la juste quantité d’esches et d’amorces au bon endroit.
Que dépose- t- on avec la coupelle ?
De l’amorce
Une coupelle d’amorce non serrée pour prendre de grosses carpes dans une Fisherie anglaise
De la terre avec des Esches
Boule de terre remplie de fouillis de vers de vase
Pour déposer de la terre avec des esches sans qu’elle n’éclate et pour que les esches aillent sur le fond, la coupelle est obligatoire. C’est le vrai moyen pour ne pas disperser les poissons dans toute la couche d’eau.
Des Esches Pures, des Graines ou des Pellets
Remplissage d’une coupelle double avec du Maïs même en début de saison
Maïs, Blé peuvent aussi se déverser à la coupelle pour faire un tapis sur le fond
Quelques coupelles comme celle- ci et un beau tapis de graines sera constitué
Quel type de coupelles ?
Elles sont utilisées pour la pêche en Carpodrome, pour faire descendre des esches en même temps que la ligne. Elles permettent surtout de pouvoir pêcher pendant que l’on amorce.
Un poisson pris avec la coupelle sur le scion
Coupelles à visser
Il est possible avec la coupelle double d’avoir une double stratégie en apportant des esches ou graines pures, et de l’amorce ou terre sans esches qui va permettre aux esches de descendre dans un halo attractif.
Tous ces conseils devraient vous permettre de pouvoir pêcher plus précisément, essayer de sélectionner la taille de vos prises et nous l’espérons avoir un meilleur rendement. Nous développerons dans un prochain article la gestion de l’amorçage à la coupelle en termes de rythme et quantités données.
Prendre de tels gardons en hiver en canal ne peut se faire sans une stratégie d’amorçage adaptée et l’usage de la coupelle
Belle bourriche de gros gardons
Un poisson trophée pour la pêche au coup pris sur un amorçage à la coupelle à base de graines
Le method feeder ne se résume pas à capturer des carpes en étang. C’est une technique également très efficace pour prendre tanches et brèmes en rivière lente.
La détection des touches de beaux poissons est parfois délicate au feeder. Quelque soit le montage ou la longueur du bas de ligne on assiste alors à des mouvements de scions de quelques millimètres, vraiment délicats à ferrer et le taux de réussite n’est pas bon.
C’est souvent dans ces cas que les montages sensibles et discrets ne fonctionnent pas et qu’il faut aller à l’extrème opposé : utiliser le method feeder en rivière.
Le montage method feeder en rivière
Ici un method feeder monté avec un élastique pour ne pas décrocher les plaquettes
Ce montage diffère de la pêche au feeder traditionnelle par deux éléments : le feeder et le bas de ligne.
Le feeder
Au départ, il n’existait que les ressorts porte-appâts et les quelques method feeders disponibles au rayon carpiste. Les risques d’emmêlements étaient importants même avec des bas de ligne en tresse et la présentation de l’hameçon bien en évidence sur le tas d’amorce était aléatoire car la plombée se trouvait autour de l’axe principal. Il était donc impossible de savoir comment le feeder allait tomber au fond de l’eau.
Les premiers method feeders n’étaient pas vraiment adaptés à la pêche au coup
Pour régler le problème de la présentation de l’hameçon, les method feeders modernes sont plats avec à leur base une semelle de plomb. Le feeder tombe ainsi à tous les coups dans la même position, semelle de plomb en bas. L’hameçon peut ainsi être mis en évidence sur le tas d’amorce. Associé au speed mould, la présentation est optimale.
EXPLICATIONS SUR LE SPEED MOULD
Neil Machin et Garbolino ont été précurseurs il y a prêt de dix déjà pour rendre les method feeder encore plus efficaces.
Le bas de ligne
L’objectif étant de placer une esche immanquable pour le poisson au sommet du tas d’amorce, le bas de ligne destiné au method feeder est court de dix à douze centimètres. Sa faible longueur permettra d’avoir des touches très nettes et faciles à ferrer.
Vous avez deux possibilités en action de pêche.
Pêcher intégralement au method feeder
C’est une technique envisageable si votre partie de pêche est assez longue car vous allez déposer à chaque lancer peu d’appâts au fond. Les poissons peuvent arriver lentement. Ce sera cependant le meilleur moyen de sélectionner dans la durée les plus beaux spécimens. Dans cette optique vous recommande un mélange à 50% amorce à base de fishmeal et 50% pellets de deux et quatre milimètres afin d’accélérer la décomposition du feeder au fond de l’eau et d’y laisser pleins de particules de taille différentes très attractives pour les beaux poissons.
Alterner feeder et method feeder
Comme je pratique régulièrement des parties de pêche courtes de trois heures et moins, j’aime mixer les techniques pour rentrer plus vite en action. J’utilise alors deux cannes et deux montages différents pour la même partie de pêche. Je commence par amorcer et pêcher au cage feeder classique. J’utilise ensuite ce même montage pour débuter la pêche avec des bas de ligne de soixante centimètres à un mètre.
J’utilise ensuite le montage au method feeder au cours de la pêche en fonction de la qualité des touches ou de l’activité sur le coup.
Cette technique ne fonctionne pas tout le temps mais même parfois quand tout semble perdu, que les poissons font des touches vraiment très compliquées à ferrer, je peux vous assurer que la pêche au method feeder vous apportera bien des surprises…
Vous recherchez une canne truite aux appâts naturels? Les produits de la gamme EXTREME Appât Naturel sont devenus au fil des ans des références en termes de cannes truite au toc type Appâts Naturels : finition sobre et classe, fibre de carbone haut module, anneaux Fuji, autant de caractéristiques qui font de ces produits de véritables bijoux.
La déclinaison pertinente en 3 tailles de puissances différentes permet de faire face à une demande variée, à la fois en termes de type de milieu et de taille de truites convoitées. Voici les caractéristiques de chaque modèle :
L’EXTREME Appât Naturel 3.20 m :
Le modèle le plus court de la gamme est un véritable fleuret, très maniable et parfaitement adapté aux pêches courtes et rapides en torrent, dans le plus pur style pyrénéen, berceau de la technique toc fine et subtile (moi chauvin ?).
Si la longueur est un peu juste pour les pêches lourdes et profondes du début de saison (qui nécessitent un bras de levier assez conséquent pour passer creux), cette canne truite devient un formidable outil lorsque les ruisseaux retrouvent un niveau normal. La réserve de puissance n’est pas exagérée. L’action est rapide sans excès de raideur en pointe, toujours néfaste pour lancer sans effort quelques dixièmes de gramme dans les minces filets d’eau.
Si la mode actuelle tend à élargir l’utilisation des cannes de moins de 3.50m, il convient de rester critique face à cette évolution. En effet, dès qu’il s’agit de pêcher aval à grande distance, tout manque de longueur expose à un passage décollé de l’appât, qui le rend souvent inopérant. C’est uniquement en été que l’on peut se permettre d’incliner vraiment la bannière. Le fait d’augmenter la partie immergée de la ligne offre un appui supérieur au courant. Cela favorise la présentation lorsqu’il n’est pas très puissant.
En dehors de ce cas particulier, dès que la largeur du cours d’eau autorise les dérives avals, mieux vaut se tourner vers des longueurs supérieures :
L’EXTREME Appât Naturel 3.50 m :
Cette longueur de canne vous donne l’amplitude de pêche nécessaire à l’exploration des rivières moyennes (environ 15m de large) aux coups variés. La diversité des postes de ce type de biotope (qui les rend si intéressants d’un point de vue stratégique) conduit à diverses approches. Ainsi, on est amené à pêcher successivement plein amont, trois quart amont, ou aval au niveau des zones les plus élargies.
Une canne truite polyvalente, tant en termes de longueur que d’action, est requise : elle doit être assez rapide et maniable pour tenter les coups tordus sous les branches, tout en étant assez longue pour contrôler efficacement la dérive si une belle plage se dessine. Cette Extrême 3.50 remplit tout à fait à ce cahier des charges. Excellent point pour cette canne truite; le premier anneau est assez rapproché de la poignée, ce qui facilite l’enchaînement rapide des coups de ligne.
Les EXTREME Appât Naturel 3.90 m :
Les modèles les plus longs de la gamme se destinent aux pêches en dérives naturelles en grands cours d’eau. Dans les milieux vastes, une longueur de 3.90m apparaît comme un bon compromis pour accompagner la ligne à distance (parfois à plus de 10m) tout en gardant un certain confort d’utilisation. Les matériaux haut de gamme qui composent ces Extrême leur confèrent un poids contenu. Et surtout un excellent équilibre (caractéristique impactant le plus le confort). Les différences de puissance des 3 modèles les rendent plus ou moins spécifiques :
1 longueur 3 modèles
- 3.90m, 3 brins Medium : C’est LA polyvalence incarnée. Si l’on désire investir dans un seul modèle de 3.90m pour pêcher efficacement toute l’année, c’est celui-ci qu’il faut choisir. En effet, l’action de la canne, tout en compromis, permet de faire face dans les pêches lourdes du printemps. Ceci, sans pénaliser les lancers de plombées plus légères à mesure que la saison avance. La puissance moyenne lui donne suffisamment de répondant sur les gros poissons, sans anéantir le plaisir de capture de truites plus modestes.
- 3.90m, 5 brins Medium : Même si la puissance annoncée est la même que celle du modèle précédent. Elle se révèle bien plus importante sur le terrain. Dès la prise en main, on ressent cette réserve impressionnante sur le bas du blank. Elle se destine donc à la traque des grosses truites dans les masses d’eau volumineuses. Toutefois, puissance n’est pas ici synonyme de raideur, l’action est assez progressive. Lors de combats musclés, la courbure formée est harmonieuse. On ne bute pas dans le dur de façon brutale, ce qui limite le risque de décrochage.
- 3.90m, 5 brins Light : Comme son nom l’indique, ce modèle trouve son apogée dans les pêches légères post-fonte des neiges. Pour lancer des appâts légers sur des lignes fines, vous aurez besoin d’une certaine douceur d’action. Cette relative souplesse (qui ne devient pas mollesse grâce à un nerf suffisant) permet de ne pas détériorer les larves aquatiques qui excellent lorsque les truites sont sélectives en période d’étiage : c’est la canne à toc à emporter durant vos pérégrinations estivales. Avec son encombrement minime, elle pourra se glisser partout !
Pour conclure sur cette série de canne truite appâts naturels
Voici quelques pistes à suivre; pour éviter les erreurs au moment de choisir une référence parmi cette gamme de produits complémentaires. Le budget nécessaire est assez conséquent. Mais vous avez là l’assurance d’investir dans du matériel haut de gamme, léger et solide… ce qui en fait toute la rareté !
A bientôt
Simon SCODAVOLPE
Pêcher au feeder en rivière est finalement assez différent de la technique en eau stagnante, étang et lac.
Ici, on adapte son approche aux poissons recherchés et aussi et surtout à la force du courant. Une force qui peut être très variable si on s’attaque à une petite rivière ou à un grand fleuve puissant. Et pourtant il est possible de trouver des principes communs à ces situations très différentes. Voici quelques conseils pour une première approche de la pêche au feeder en rivière :
Feeder en rivière, règle numéro 1: Bien s’installer
Pour préserver un maximum la bannière de l’effet du courant, la canne doit être positionnée haute, le scion dirigé vers le ciel, cela permet de mieux lire les touches. Le courant pousse la bannière et tend naturellement la ligne. Il ajoute ainsi une force supplémentaire que doit contrer le poids du feeder. C’est en enlevant un maximum de longueur de ligne de cette pression qu’il est possible de minimiser cette force. La taille de la canne permet également de soustraire encore plus de bannière à l’effet du courant. Ainsi, dès qu’il va s’agir de pêcher au feeder en rivière, les cannes en 3,90, 4,20 m sont très utiles pour donner encore un peu plus de hauteur à sa bannière.
Petit conseil, ne négligez pas votre support de canne feeder ! Voir article.
Principe du montage auto ferrant pour le feeder en rivière et détection des touches
L’autre point important pour la détection des touches, est bien évidement le montage feeder. En rivière la touche peut avoir lieu de 2 façons distinctes :
- Comme en plan d’eau le poisson fait bouger sensiblement le montage et la touche est visible de façon très timide sur le scion.
- Le poisson se saisit violemment de l’hameçon et fait bouger la totalité du montage ainsi que le feeder. Sous l’effet du courant, le feeder est emporté et la touche devient très franchement marquée sur le scion. Soit par une franche tirée signalant le départ du poisson, soit par un relevé du scion qui se détend complètement indiquant que le feeder à bougé vers l’amont.
Un bras feeder stable est très utile pour positionner sa canne. Nouveauté Garbolino 2015 compatible D25 et D36.
Le montage a ici un rôle prépondérant. En rivière, on utilise généralement un montage auto ferrant ce qui signifie en théorie que le poisson, une fois qu’il se saisit de l’hameçon et qu’il produit une touche, sera ferré automatiquement grâce au montage feeder. Ce type de montage pour la rivière se caractérise le plus souvent par l’emprisonnement de la cage dans une boule de nylon. La taille de la boucle définit la course du montage avant que le poisson n’entre en contact avec l’inertie du lest : le feeder. Le poisson se ferre précisément et automatiquement à ce moment- là.
Montage auto ferrant et poids du feeder
Alors quelle incidence sur le poids du feeder ? Plus le feeder est lourd plus il accentue ce phénomène d’auto ferrage. Mais pour la détection des touches en rivière, il est surtout primordial d’avoir le poids de feeder le plus léger possible par rapport à la force du courant. Le poisson, en se ferrant ou bien en arrivant en buté sur l’inertie du lest, doit pouvoir le déplacer. Un poids posé au fond de l’eau qui se déplace va aussi subir la force supplémentaire du courant qui accentue alors l’amplitude de son déplacement. Il en résulte des touches bien marquées sur le scion. Pour synthétiser, la difficulté étant bien évidement de trouver le poids de feeder juste qui saura concilier :
- suffisamment lourd pour résister à la force du courant
- suffisamment léger pour être déplacé par le poisson lorsqu’il produit la touche. En présence de très gros poissons, le poids du feeder pourra être sur-évalué pour accentuer “l’auto ferrage”. Ces spécimens puissants produisant de toute façon des touches très marquées. Mais, si l’on a à faire à des plaquettes, il faudra d’avantage affiner et chercher le bon équilibre. Notons, sans rentrer dans le détail, qu’il est aussi possible de pêcher en laissant son feeder se déplacer lentement sur le fond et donc avec des poids inférieurs.
Montage auto-ferrant pour pêcher au feeder en rivière.
Montage auto ferrant et protection des poissons.
Si la ligne bloque fermement le feeder, le poisson ne pourra s’en dégager en cas de casse du corps de ligne. Cela a souvent des conséquences dramatiques pour l’animal qui traîne ce poids sans pouvoir s’en défaire ou pire encore fini par rester captif, accroché au feeder lui même emprisonné entre deux rochers par exemple. Pour remédier à cela, on peut envisager plusieurs solutions :
- Avoir un gros écart de résistance entre corps de ligne et bas de ligne. Avec un bas de ligne bien plus fin, on augmente les chances que ce soit lui qui casse en premier au lieu du corps de ligne.
- Emprisonner le feeder non pas dans une boucle, mais bloquer sa course sur le corps de ligne à l’aide d’un stop float. Ce petit stop en caoutchouc est coulissant mais suffisamment résistant pour assurer l’arrêt du feeder, et donc “l’auto ferrage” et la bonne lecture des touches. Par contre en cas de casse, la force du poisson est suffisante pour faire coulisser le montage et le stop jusqu’à l’endroit de la casse et ainsi se libérer du feeder.
Les gros Barbeaux répondent très bien à la pêche au feeder en rivière.
Gestion de la bannière et poids du feeder
La bannière doit être conservé relativement souple même si elle est forcément tendue par l’effet du courant, tous les mouvements du montage restent perceptibles sur le scion. Il n’est pas envisageable de tendre sa bannière comme on le fait en étang par exemple. Ceci appliquerait une force supplémentaire et demanderait de sur dimensionner un peu plus le poids de son feeder. La bannière doit donc rester tendue tout en permettant au courant de former un léger ventre vers l’aval.
Le matériel évolue en fonction du poids du feeder.
En rivière aussi il est parfois nécéssaire de pêcher à longue distance pour atteindre la bonne veine de courant.
C’est le poids du lest qui dicte la puissance du matériel à utiliser.
Voici quelques configurations possibles :
Rivière lente – poids de feeder de 30 à 60 gr / Corps de ligne en 22 à 25/00
- Tectra 3,60m puissance
- Super Rocket Feeder 3,60m puissance 25 à 75gr
- Précision feeder 3,60 m 20 à 75 gr
Rivière rapide – Feeder de 50 à 100gr / Corps de ligne nylon de 25 à 30/00
- Super Rocket Feeder 3,90m puissance 50 à 150gr
- Précision feeder 3,90 puissance 50 à 150gr
- Tectra 3,90m puissance 30 à 100gr
- Tectra 4,20m puissance 40 à 125gr
Canne Tectra feeder 3,90m sur le fleuve Adour
Rivière puissante et fleuve feeder de 80 à 150gr / Corps de ligne en 28 à 30/00
- Précision feeder 4,20m puissance 100 à 200gr
- G-System 3,90m puissance 100 à 175gr
Fleuve puissant et rivière profonde feeder de plus de 150 gr / Corps de ligne en 30/00
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