Depuis quelques années, prendre une belle carpe au coup à la grande canne, à l’anglaise ou au feeder est devenu quelque chose de banal. Cependant, nous oublions trop vite qu’il y a peu encore, le fait de prendre une carpe de plusieurs kilos avec du matériel de pêche au coup traditionnel était tout simplement quelque chose d’exceptionnel.

Historique de la pêche de la carpe au coup

Un petit historique pour commencer, au début des années 90, suite au déclin de leurs eaux libres, les anglais ont commencé à créer des plans d’eau privés avec une abondante population de poissons blancs pour permettre à tout le monde, du débutant au pêcheur expérimenté, de pratiquer la pêche au coup avec plaisir.

La carpe étant un poisson facile à élever, donc peu onéreux, s’est retrouvée en grand nombre de tailles diverses et variées, dans ces étangs privés (les fameuses « fisheries »), les premières rencontres entre ces poissons et les pêcheurs anglais se sont soldées par de lourdes défaites de ces derniers…

Les pêcheurs n’ont pas eu d’autres choix que de faire évoluer leur matériel, leurs techniques de pêche pour se mettre au niveau de ce fabuleux poisson. D’où l’apparition de la coupelle, de l’élastique monté sur plusieurs brins, de l’élastique creux, des flotteurs spécifiques…

Quelques années plus tard, des plans d’eau identiques sont apparus dans d’autres pays européens, Italie, Belgique, France… avec leurs spécificités propres et locales.

Ces carpodromes, comme on les appelle en France, ont attiré un nombre important de pêcheurs venant de tous les horizons : Pêche au coup traditionnelle, carpe à la batterie, pêche de spécimen, pêche des carnassiers…

Apparition en France

En France, une majorité des premiers pêcheurs de carpe au coup se sont orientés vers la pêche des très gros poissons, dits spécimens. Ceci a permis des captures extraordinaires de carpes, mais aussi d’esturgeons, de carpes amours, de silures de taille imposantes et en parallèle de faire évoluer grandement le matériel et les techniques de pêche.

Quelques années, plus tard, des compétitions ont été crées dans ces plans d’eau privées permettant de dynamiser encore plus les structures et les techniques.

Actuellement, plusieurs courants sont présents dans la pêche de la carpe au coup, les pêcheurs de spécimen qui arrivent à capturer régulièrement des poissons de plus de 20 kilos, les pêcheurs de loisir qui trouvent leur bonheur à pratiquer dans de beaux et tranquilles plans d’eau poissonneux et les acharnés de la compétition qui en décousent tous les week-ends aux quatre coins de la France.

La pêche de la carpe au coup, assez stéréotypée au départ est devenue une pêche beaucoup plus variée depuis quelques années. Avec l’utilisation des techniques venant de Grande-Bretagne : Method feeder, pêches en surface à la canne et à l’anglaise, pêche à la pâte…

Pour le fait de varier les plaisirs, de prendre de plus gros poissons, ou d’être plus efficace en compétition, ces techniques méritent d’être connues et pratiquées. Nous y reviendrons donc dans de prochaines publications…

Pour bien choisir son moulinet de pêche au toc, il est utile de connaître les différentes catégories. Essayons d’y voir plus clair !

Un moulinet réserve de fil avec une extension guide fil

2 grandes catégories de moulinet pour la pêche au toc

Il existe deux grandes familles de moulinet pour la pêche au toc :

• les moulinets à lancer à tambour fixe
• les récupérateurs ou réserves de fil.

1. Les moulinets pêche au toc à tambour fixe

Les moulinets à lancer à « tambour fixe » existent en frein avant et frein arrière. Nous vous conseillons un frein avant, car son frein est plus doux et permet un réglage plus fin. Ce type de moulinet vous permettra de mieux lancer votre appât et donc de pêcher plus loin. Il se marie parfaitement avec une canne appâts naturels ou télé-réglable Garbolino. Vous en trouvez des très sympas comme le GARBOLINO TROUT HUNTER UL ou plus techniques comme le SAKURA ALPAX 2000 .

2. Moulinet “récupérateurs ou réserves de fil” pour la pêche au toc

Les récupérateurs ont été conçus à l’origine comme une simple réserve de fil. Ils ont beaucoup évolué ces trois dernières années sous l’impulsion du bureau d’études GARBOLINO. En effet, partant des modèles existants nous avons corrigé les principaux défauts rencontrés :

• pas ou peu de frein : les modèles ATR et DTR ont un réglage de frein micrométrique.
• emmelâge du fil : les fils avaient tendance à passer ente l’axe et la bobine pour venir se coincer dans les engrenages : la solution est venue d’une bobine plus enveloppante et de tolérances entres les pièces plus serrées.
• Récupération : les récupérateurs de par leur conception simple ramenaient le fil très lentement, les series ATR et DTR ont une récupération démultipliée.

L’immense fierté de GARBOLINO est d’avoir rendu technique et fiable le moulinet récupérateur.

Ce type de moulinet est à conseiller en priorité pour les cannes « fil intérieur », « appâts naturels » et les « télé-réglables ». Très léger, il s’adapte parfaitement à ce type de cannes à pêche, de plus de par la méthode d’enroulement le fil ne sort jamais « vrillé».

Pour conclure, avec une canne « fil intérieur », utilisez de préférence un récupérateur ATR ou DTR GARBOLINO et sur les cannes « appâts naturels » et « télé-réglables » vous pouvez utiliser indifféremment les deux types de moulinets.

Dans le cas de cannes « appâts naturels » le type de moulinet dépend de la dimension des rivières que vous abordez, nous vous conseillons en petite rivière l’ATR ou le DTR et pour les rivière moyennes à grandes un moulinet à lancer à tambour.

• des conseils et fiches techniques produits. Pour consulter les fiches produits des cannes fil intérieur Garbolino cliquez ici.
• des articles relatifs à des parties de pêche ou sur les stratégies à adopter
• mais aussi des articles avec des conseils sur les principes et règles à respecter pour une partie de pêche réussie.

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