Ouverture de la truite sur les traces de Stevenson*
Pas de planification stratégique pour cette ouverture de la pêche de la truite dans les Cévennes
L’ouverture constitue l’unique sortie de l’année qui ne soit pas planifiée selon des paramètres stratégiques. Débuter la saison dans les Cévennes est plutôt devenu un rituel annuel qui coïncide avec une visite familiale dans le Gard. Depuis 3 ans, je rencontrais des conditions en mars quasi parfaites; des niveaux tendus juste-comme-il-faut et une température d’eau favorable autour des 10°C. Cette année, la donne s’annonçait toute autre. Dès la mi-février, l’omniprésence de l’anticyclone laissait présager des niveaux bas, voire très bas, malgré ce que mes informateurs locaux (aveuglément optimistes) m’affirmaient. … et dans cette région (comme dans pas mal d’autres), eaux basses = truitelles. Ma conscience m’interdisant d’esquiver ce rendez-vous pour d’autres contrées plus favorables, j’allais donc subir les aléas climatiques, ce qui ne manqua pas de me rappeler une règle empirique immuable : une partie de pêche réussie ne se prévoit pas à l’avance. Maigre, ça l’était. « On s’croirait au mois d’août » Comparativement à la belle saison, une situation encore pire dans la mesure où les petites ruptures de pente agitées qui concentrent alors les truites restèrent désespérément vides dans cette eau à 7°C. La pêche n’eut donc rien de passionnant et je vous ferai grâce de toute tentative de décryptage puisque je n’ai pas rencontré l’ombre d’une piste à suivre pour en améliorer le résultat (existait-elle seulement ? mieux vaut penser que oui !).Un échantillon des poissons du week-end :


