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truite leurre jerkbait

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La pêche de la truite en lac de montage lance une nouvelle saison. A la belle saison, les lacs de montagne ouvrent de nouveaux horizons aux pêcheurs de truites. Après un long hiver passé sous la glace, les poissons peuplant les lacs d’altitude (truites fario, saumons de fontaine, ombles chevaliers, cristivomers…) profitent de la brève explosion de vie qui s’offre à eux.

Le moment clé de la pêche de la truite en lac de montagne se situe dans les semaines qui suivent le dégel des lacs.

Durant cette période, l’eau commence à se réchauffer, les chaînes alimentaires redémarrent et offrent une manne de nourriture aux salmonidés. Ils sont alors agressifs et peu sélectifs, la pêche au vairon mort manié est l’une des meilleures techniques pour débuter la saison.

Plus tard, alors que la température de l’eau atteint la quinzaine de degrés en surface, leur régime alimentaire devient plus discriminant et il faudra affiner les techniques : c’est le moment de les tenter à la mouche fouettée ou avec de petits appâts vivants (sauterelle en particulier). La plupart des poissons proviennent de piscicultures (ils sont introduits au stade d’alevin), et ils gardent une certaine agressivité et réagissent donc très bien aux leurres, en particulier sur des poissons nageurs type Jerkbait.

Dans le même esprit, il est important de faire tourner les appâts (teigne ou vers) à la récupération lorsqu’on pêche à la bombette. De façon générale, les techniques actives permettant de couvrir pas mal de terrain, elles sont plus régulièrement efficaces que les pêches au posé.

Pêche de la truite en lac de montagne : oui, mais ne pêchez pas n’importe où !

En lacs de montagne, l’apparente uniformité peut dérouter l’adepte de la pêche en eaux vives. Toutefois, ces milieux nécessitent une lecture d’eau particulière, car les Salmonidés occupent ici aussi des postes de chasse et des postes de repos. Au début de la partie de pêche, cherchez les poissons au niveau des zones de chasse telles que :

  • Les arrivées d’eau : elles créent un apport de nourriture non négligeable, surtout si les sources sont éloignées, ou si le tributaire provient d’un autre plan d’eau situé au dessus.
  • Les berges en pente douce : les poissons croisent souvent à ce niveau à la recherche de nourriture, parfois très près du bord.
  • Les hauts fonds : ces zones en marge des grands profonds sont souvent riches en insectes aquatiques et attirent les salmonidés actifs.
  • Les anses : ces endroits sont excellents en cas de vent rentrant.
  • Les déversoirs : ceux qui forment un entonnoir sont les meilleurs car ils canalisent les proies des truites.
  • La berge battue par le vent : Les insectes présents en surface se concentrent à ce niveau, alléchant par la même les truites gobeuses !

Si ces postes ne rapportent pas de touche, il convient d’aller solliciter les salmonidés au cœur de leur refuge. Les zones de repos sont principalement :

  • Les éboulis rocheux : ils constituent d’excellentes caches ombragées et appréciées des salmonidés lorsque le soleil est au zénith.
  • Les zones d’ombres : créées par les rhododendrons rivulaires ou des anfractuosités rocheuses, elles sont accolées à la berge et requièrent une approche discrète.
  • Les zones d’herbiers : présentes dans certains plans d’eau de moyenne montagne, elles abritent souvent des truites en maraude. Le couvert végétal apporte de l’ombre et permet le développement d’une faune aquatique dense.

Vos cibles en pour la pêche en lac de montagne :

L’un des avantages majeurs du milieu lacustre réside dans la possibilité de capturer différentes espèces de salmonidés. Voici les principaux poissons rencontrés :

La truite fario : C’est le poisson classique recherché par la majorité des pratiquants. La truite est un poisson très éclectique en lac, pouvant chasser diverses proies (vairons, insectes, larves) à tous les étages. Toutes les techniques sont donc susceptibles d’être efficaces, selon les conditions rencontrées !

Le saumon de fontaine : Introduit dans les plans d’eau de l’étage nival, il y fait preuve d’une meilleure aptitude à la croissance que la truite. Très bon client à la mouche fouettée, le saumon de fontaine affectionne particulièrement la frange littorale où il chasse ses proies de façon opportuniste.

 La truite arc-en-ciel : malgré une image entachée par sa forme triviale de truite portion, l’arc-en-ciel est un fantastique poisson pour promouvoir l’halieutisme en lac. Sa défense opiniâtre au bout de la ligne ravira le pêcheur-randonneur et son tropisme alimentaire de surface en fait la cible idéale du moucheur !

L’omble chevalier : apprécié des pêcheurs gourmets, l’omble chevalier est un poisson grégaire affectionnant les fosses profondes (jusqu’à plus de 20 mètres) où il trouve des eaux froides et oxygénées. Le pêcheur devra donc les rechercher souvent profondément et à grande distance, au vairon manié ou à la bombette.

Le cristivomer : poisson méconnu du profane, le cristivomer est un omble originaire du Canada. De par sa durée de vie, il peut atteindre des tailles respectables (les grands lacs profonds restent son biotope favori). Actif dès le dégel, il fréquente alors les bordures qu’il abandonne dès le réchauffement des eaux, au profit des fosses, où il reste pêchable au vairon mort manié.