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Lionel Shaeffer nous propose l’interview de son partenaire de club Sébastien Kiehl, vice-champion du monde de pêche au feeder en Juillet dernier à Terneuzen aux Pays Bas.

Lionel : En quelques mots peux- tu te présenter ?

Sébastien Kiehl, 30 ans. J’ai démarré la pêche de compétition vers l’âge de dix ans, à la canne. Je pratique également la pêche de la carpe à la grande canne, le feeder en compétition depuis 2011. En 2012 j’ai été vice- champion de France de pêche à la plombée. J’ai très vite été attiré par la technique et la diversité de cette pêche qui offre une multitude de possibilités et permet d’aborder la quasi- totalité des canaux, rivières, fleuves et lacs.

Cela a vite été un déclic pour moi, le feeder est pour moi une quatrième dimension de la pêche.
J’ai fait mes premiers pas en équipe nationale en 2013 en participant à un match de sélection à Anzeme dans la Creuse, à ce moment- là ce n’était qu’un rêve, que je touchais du bout des doigts. Puis il y a eu la sélection pour le mondial 2014 en Irlande à Inniscarra et 2015 à Terneuzen au Pays Bas où nous avons décroché une médaille d’argent sachant qu’un demi point nous sépare de l’or.

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Comment t’es- tu préparé pour cette épreuve majeure ?

Une telle épreuve se prépare en deux temps. Il est nécessaire de collecter le plus grand nombre d’informations, de les analyser et retenir l’essentiel pour préparer au mieux son départ. Sur site il s’agit d’appliquer, de mettre en place des stratégies de pêche, de les tester, comparer, affiner.

Avec le Team Garbolino Osthouse je suis allé participer au V.D.E. Matrix Feeder Challenge qui se déroulait sur le parcours, un mois avant le mondial. Cette participation nous a permis de “dégrossir” la pêche. Ce sont des conditions bien spécifiques;  le canal est immense et très proche de la mer avec un trafic fluvial important, il est soumis aux marées et l’eau y est partiellement saumâtre. La densité de poissons y est faible et les eaux sont claires. Autant de facteurs énonciateurs d’une pêche difficile.
Au cours des entraînements avant le mondial, la pêche s’est durcie encore d’avantage. Prendre une brème en cinq heures était un véritable Challenge. Nous avons encore dû:

  • Affiner les montages
  • Confirmer les distances de pêche et la technique d’amorçage
  • Déterminer le type de farines à utiliser.

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Qu’avez- vous décidé comme tactique pour les jours d’épreuves ?

Nous avons opté pour un bac très pauvre avec l’utilisation de terre de somme et terre de rivière avec très peu d’amorce. Des feeders fermés permettaient de faire des bouchons de terre et d’amorce. Nous avons utilisé très peu d’esches, les poissons étant peu nombreux. L’essentiel de notre pêche s’est située entre 40 et 45 mètre en bas de la cassure, avec environ 14 m de fond. Nous utilisions des bas de ligne fins et de petites bouchées.

Quels matériels as- tu utilisés ?

J’ai essentiellement utilisé des cannes de 13″ tectra et G system scion fin 1oz, des cages en plastique fermée. De la tresse de 7/°° sur mes bobines. Les touches étaient bien souvent très délicates il fallait disposer d’un matériel de qualité. Il était essentiel de prendre tous les poissons, la gagne de secteur se situait bien souvent vers 2000 Pts.

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Comment ce sont passés les jours de compétitions ?

Il fallait avoir un mental d’acier, persévérer et rester confiant dans la stratégie mise en place, fruit d’un beau travail d’équipe et de préparation en amont, car ces conditions sont la clé du succès. Un coaching de qualité permet de gagner en confiance. A la fin de la première manche nous étions 3ème avec 14 points et à égalité de points avec la Hongrie et l’Angleterre. Le plus dur restait à faire, il fallait confirmer.

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Quelles ont été tes premières sensations quand tu as connu votre résultat ?

La joie d’être sur le podium envahi vite les corps et les esprits c’est une belle finalité avec un petit pincement au cœur d’être passé si près de l’or. Cela s’est joué dans les cinq dernières minutes. Mais c’est une belle performance.

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Sebastien a eu la chance de partager ce grand moment en famille.

Qu’est ce qui va (peut être) changé dans ta vie de pêcheur. Qu’elles sont tes prochains objectifs ?

J’espère pouvoir poursuivre cette réussite, encore progresser, maintenir ma sélection en équipe pour la Serbie en 2015 et confirmer notre progression pour espérer chercher un nouveau titre l’année prochaine.

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Avec Sébastien un grand moment de fierté.

Photos : Vincent Hurtes

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Choisir sa canne feeder pour la rivière et la pêche à longue distance? 

Suivons, Alexey Fadeev pêcheur sportif professionnel passionné de pêche au feeder. Il a participé à 2 championnats du monde sous les couleurs de la Russie.

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La région dans laquelle il exerce sa passion propose de très larges rivières (affluentes de la Volga) caractérisées par un courant lent et régulier. La pêche doit se réaliser à 70m de la berge pour atteindre des eaux plus profondes et plus poissonneuses.

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Alexey a choisi la canne feeder Garbolino Tectra 13’ pour cette partie de pêche. Le blank de la canne lui attribut des facilités pour lancer à distance. De plus, sa puissance permet de propulser sans problèmes des feeders de plus de 60 gr, de quoi résister au courant de cette rivière. La canne conserve une bonne réserve de puissance dans le premier tiers au dessus du porte moulinet, là où le blank carbone est le plus épais.

Une canne pour la pêche feeder en rivière et à distance

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La Tectra feeder 13′ est très alaise pour lancer à distance.

Cette portion de canne se comprime aisément lorsque l’on réalise le lancer, puis elle restitue immédiatement cette puissance pour propulser le feeder. Alexey a ainsi aucun mal a atteindre la distance de 70m. Elle est équipée d’anneaux de fort diamètre qui facilite le passage de la ligne et améliore ainsi la distance des lancers : l’outil parfait pour Alexey !

Pour en savoir plus sur la gamme Tectra voici une présentation en vidéo

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De gros anneaux sur l’ensemble du blank.

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Des conditions difficiles pour le feeder.

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Histoire

Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent. Dès 1977, c’est le composite qui apparaît. Puis, le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui, la majorité des pays européens ont des produits Garbolino sur leur marché. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.

 

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3 conseils pour sélectionner la brème au feeder

C’est toujours un plaisir de pêcher de grosses brèmes au feeder, c’est typiquement le poisson qui se prête le mieux à cette technique de pêche. Voici 3 conseils pour prendre des brèmes toujours plus grosses au feeder.

Un menu copieux pour la brème au feeder

Les brèmes se déplacent en banc compact qui peut comporter un très grand nombre d’individus. Au feeder, à chaque lancer, on dépose l’équivalent du contenu de la cage pour alimenter le coup et le maintenir attractif. Même avec un très gros feeder la quantité d’appât reste modeste. Il faut compenser ce manque de matière par des appâts plus caloriques qui maintiennent ces grosses brèmes en appétit. J’utilise alors une grande proportion de pellet mélangés à mon amorce.

Le pellet est une bonne alternative et est appréciée par tous les poissons blancs, et rares sont les parcours où ils ne sont pas efficaces. Ces petits granulés sont très nutritifs et gavent les plus petits poissons, c’est une manière de s’en débarrasser pour se concentrer sur les gros. Une esche facile à conserver, on les incorpore dans le feeder au fur et à mesure de la partie de pêche en fonction du comportement des poissons. C’est également économique et pratique, comparé à d’autres esches qui peuvent jouer le même rôle : casters et terreaux coupés.

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Une bonne dose de pellets dans l’amorce !

Un bas de ligne court

Ainsi appâtées, les grosses brèmes s’installent à table sur le coup. En effet, la brème a un comportement paisible. Quand “elle mange”, elle ne s’arrête qu’en cas de dérangement. Ou si elle a terminé son plat. C’est aussi un poisson peu craintif qui mange sur le feeder et il est donc logique de proposer l’hameçon dans cette zone. Ne vous attendez pas à des touches violentes.  Souvent, les grosses brèmes “bougent” quand elles se rendent compte qu’elles sont piquées à l’hameçon. Un bas de ligne court de moins de 40 cm est recommandé, quel que soit le montage. L’hameçon est disposé au plus prêt du feeder dans la zone où s’alimentent ces grosses brèmes. Étant aussi très peu mobiles, un bas de ligne court permet de détecter les touches plus rapidement. Le poisson prend contact instantanément avec le montage. On peut suivre sur le scion l’avancement de son activité alimentaire.

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Ne pas négliger les avantages du pellet feeder !

Ne pas oublier le pellet feeder

Avec un bas de ligne très court de 10 à 15 cm, le pellet feeder est le feeder / montage idéal. Donc, il vous permettra de disposer l’hameçon dans la zone d’alimentation des beaux poissons. Le feeder contient l’hameçon esché, présenté sur le fond, mélangé aux appâts libérés par la cage. De plus, le montage est coulissant et la sensibilité de l’ensemble dépend de la rigidité du scion. Je vous conseille un scion sensible en fibre de verre(moins de 1oz). Ainsi vous pourrez percevoir de légers mouvements lents avant que n’intervienne la touche proprement dite. A ce moment là, inutile de ferrer, le combat va commencer. Pour plus d’infos : Grosses brèmes au pellet feeder

Il ne me reste qu’a vous souhaiter de bonnes parties de pêche. A la recherche des grosses brèmes : profitez-en, c’est la saison !

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En voila une grosse brème : 3,2 kg !

 

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La truite possède cette caractéristique exceptionnelle de pouvoir se pêcher avec un panel de techniques très large. Reflets d’un régime alimentaire éclectique et d’une agressivité carnassière décuplée à certaines périodes de l’année, ces multiples facettes en font un poisson unique en son genre.  Sachant que toutes les techniques sont complémentaires et possèdent un moment phare durant la saison, il est d’autant plus regrettable de les voir parfois hiérarchisées selon des pseudos-caractères de sportivité ou de noblesse.  Le pêcheur polyvalent qui fait fi de ces clichés grotesques, peut  faire face au comportement changeant des poissons au fil de la saison. Au moment du choix de la technique pour l’ouverture de la truite, tous les pêcheurs n’ont pas les mêmes considérations.

Quelle technique choisir pour le début de saison?

Cette décision résulte généralement de la part accordée à la recherche d’efficacité pure et dure (car toutes les techniques ne sont pas égales selon le moment considéré), sacro-sainte pour certains, et supplantée par le goût naturel et les aspirations pour d’autres. Penchant plutôt du côté des plus pragmatiques (vous ne me verrez jamais prôner l’utilisation de telle ou telle technique pour son côté esthète), je porte généralement mon choix sur la pêche la mieux adaptée aux conditions du moment. Si vous souhaitez procéder de la sorte,  voici quelques pistes à suivre qui tiennent compte du décor planté dans le précédent article « où pêcher à l’ouverture de la truite ? » :

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Une belle fario de mars sous un rayon de soleil printanier

 

Quelque soit le contexte météorologique en ce deuxième samedi de mars, la froideur de l’eau inhibe tout excès de mobilité chez la truite sauvage (sauf cas particuliers d’appétence décuplée en parcours no-kill ou milieux extrêmement précoces). Votre montage doit donc passer lentement, au ras du fond et près du poisson pour espérer le séduire.  

Penser à une offre calorique

De même, l’offre doit être assez calorique : les truites ont besoin de reconstituer leurs réserves et privilégient des proies assez conséquentes sans être très discriminantes au niveau de leur nature. Dans ce contexte, les appâts naturels (vairon compris) ont souvent le dessus, de part leur attractivité au ralenti et l’apport protéiné qu’ils représentent. La pêche aux leurres, qui misent sur l’agressivité, trouve son apogée en présence d’une température d’eau voisine de l’optimal thermique de la truite (situation qui survient entre avril et  juillet suivant le type de biotope) ; tout excès de froideur réduit l’agressivité des farios et donne la suprématie aux esches naturelles.

Ainsi, pour l’ouverture de la truite, je considère les pêches au vairon mort manié et au toc comme deux valeurs sûres. Pour l’une et l’autre, la façon d’adapter votre matériel doit tenir compte des impératifs précédemment décrits.

1. Ouverture de la truite au toc

Quelque soit son habitude en matière de type de canne, il faut éviter les modèles trop courts en mars (erreur fréquente des adeptes des cannes à anneaux à emmanchements) : la conduite de ligne en présence d’eau profonde et de plombées lourdes (avec nécessité absolue de passer lentement, quitte à couper légèrement les veines) implique de soutenir légèrement le montage, sous peine de le voir quitter le courant de fond qui aimante les truites par eaux froides. L’angle entre le scion et la bannière doit rester aux alentours de la perpendiculaire.

Principales règles pour le matériel
  • En pratique, 3,50m est un minimum en ruisseau, 3,90m en grands cours d’eau.
  • Question montage, les grammages relativement importants facilitent les lancers et s’accommodent bien d’un corps de ligne en 14 ou 16/100 fluorescent, ainsi que d’un bas de ligne de 12 à 14/100, dont la résistance n’est pas superflue lorsqu’il s’agit d’assurer les combats par courant puissant.
  • La plombée sera suffisamment lourde (surtout si les eaux sont fortes), basse (pour plaquer l’appât au fond) et concentrée (pour faciliter la mise en place du montage).
La pêche au toc à l’ouverture

Présenter l’appât près du fond sans lui accorder trop de liberté est indispensable à cette saison. La précision de la trajectoire de l’esche mérite votre attention toute l’année. Mais son importance est décuplée en mars lorsque la distance de stimulation des poissons est faible. Si une truite bien postée en mai daigne parfois se décaler de quelques dizaines de centimètres et pardonne une présentation hasardeuse, ne comptez pas sur de telles faveurs en mars.

Pour évaluer de façon précise la position de votre appât à partir du point d’entrée de la ligne dans l’eau, il faut le brider au maximum autour de la plombée de telle sorte qu’il se trouve dans l’alignement de la bannière (en pratique, cela revient à placer le plomb de touche à moins de 10cm).

Choix Technique OUverture de la Truite. Toc.2

2. Au vairon manié :

A différence du tocqueur qui accompagne simplement la dérive (la longueur de canne est alors déterminée par la distance à laquelle la ligne évolue), le pêcheur au vairon qui manie son appât doit tenir compte du type nage qu’il souhaite lui conférer.

La configuration du poste
  • Ainsi, la longueur de canne n’est pas vraiment dictée par la largeur du cours d’eau comme au toc, mais plutôt par la configuration des postes et le type d’animation qui en découle : quelque soit le type de milieu considéré, si la majorité des coups nécessitent un maniement du vairon à l’aplomb du scion (cas typique des ruisseaux encombrés et cascadeurs formant des vasques), un modèle long est nécessaire. L’importance accordée au confort et à la maniabilité de l’outil façonne votre choix. Les meilleurs modèles pour prospecter sous la canne sont téléréglables et d’environ 5mètres, assez rigides en pointe pour ferrer efficacement.  Au contraire, si un profil plutôt plat conduit à une présentation en dérive (qu’elles soient orientées amont, ¾ amont ou ¾ aval), une canne plus courte d’environ 3m est plus adaptée et polyvalente. Dans le cas où votre parcours présente une importante diversité de facies, un modèle de 3,30m à emmanchements apparaît comme un bon compromis pour ces deux actions de pêche.
Le choix de la monture
  • Se pose ensuite la question du choix de la monture : en la matière, chaque pêcheur a ses convictions, plus ou moins objectives et rationnelles. Personnellement, je privilégie celles qui confèrent au vairon une nage naturelle, modulable par le biais des animations et non pas automatisée comme ce que produisent les godilles par exemple. Celle mise au point par Olivier Plasseraud est idéale pour pêcher à rouler, de part sa plombée interne.
  • Alors que la monture casquée ou drachko vous condamne à une action verticale, la monture Plasseraud permet de prospecter efficacement les veines laminaires lentes. Le  pêcheur se contente alors d’imprimer de brefs soubresauts pour rompre la monotonie de la dérive, bannière assez détendue (la gestion de sa tension est aussi capitale qu’en matière de pêche au toc). En mars, évitez les animations trop saccadées et les grands coups de scion. De plus, cette monture fait preuve d’une remarquable capacité d’adaptation lors d’un éventuel changement de configuration : si l’on désire une action plus verticale pour faire plonger le vairon près des obstacles par exemple, il suffit de pincer une chevrotine sur l’émerillon en tête pour l’obtenir. La modification reste en plus facilement réversible d’un coup de pince.  Selon la masse d’eau, un lest interne de 2 à 5 gr est nécessaire pour racler le fond sans s’accrocher. Si le couple vitesse/profondeur moyen du parcours nécessite un grammage supérieur, une répartition du lest ¾ interne/ ¼ externe par ajout d’une chevrotine d’1 à 2 gr est préférable au recours à de gros vairons (les petits sont souvent les meilleurs !).
Choix Technique OUverture de la Truite. Monture Vairon 1

Monture Vairon Manié Garbolino

Pour conclure

Si le toc et le vairon sont les techniques reines pour l’ouverture de la truite, d’autres se montrent ponctuellement efficaces, c’est le cas de la mouche artificielle. Les éclosions d’éphémères (March Brown et Baetis Rhodani) rendent les truites très vulnérables à cette époque. Si les grandes rivières sont en place, guettez les gobages en bordure sur le créneau 13-16h. Attention, je vous parlais en début d’article d’un régime alimentaire peu sélectif en mars, mais la remarque n’est plus du tout valable lorsque les farios s’attablent en surface ! Dans ces moments là, on peut regretter d’avoir laissé mouches sèches et fouet à la maison, car il est illusoire d’espérer les leurrer avec autre chose… Vive la polyvalence !!!

Bonne ouverture à tous
Simon SCODAVOLPE

Le montage de la ligne et plombée en particulier est à la pêche de la truite au toc ce que le bas de ligne est au moucheur, c’est-à-dire l’élément de la ligne qui influence le plus la présentation de l’appât (les pêcheurs au coup, bien représentés sur Garbolino.fr connaissent aussi son importance).

Si la tentation est grande pour le débutant de suivre aveuglément les formules toutes-faites de montages rencontrées dans les revues ou autre,  il est infiniment plus fructueux en vue d’une réussite pérenne de comprendre comment procéder et réaliser son propre montage pêche au toc. Ces formules miracles aux yeux du profane ne sont valables que dans certains cas particuliers.

Or, la construction de la plombée doit rester très dépendante des conditions du moment, et ne peut se réaliser efficacement qu’au bord de l’eau. De plus, cette démarche doit rester personnelle car la tenue de canne influence aussi considérablement la présentation de l’appât. Ces deux notions (plombée/tenue de canne) vont de paire. En la matière, chaque pêcheur a ses habitudes, son style, qu’il est important de se forger en débutant.

Une approche pragmatique de la plombée

Le discours éculé rabâche qu’il faut tenir compte de 3 paramètres principaux pour construire son montage de pêche au toc et sa plombée : le couple vitesse/profondeur, la saison, et le type d’appât.

Je vous propose ici une autre approche, plus pragmatique, qui met en relation les 4 caractéristiques de la plombée, leurs influences respectives sur le comportement de la ligne sous l’eau, et les conditions de pêche qui dictent la façon de les régler. L’enfilade de plombs qui orne le bas de ligne possède 4 caractéristiques essentielles amenées à varier :

  • La dégressivité
  • Le poids
  • La densité
  • La distance à l’hameçon

Détaillons chacune d’elles pour comprendre comment les modifier :

1. La dégressivité du montage pêche au toc : toujours nécessaire ?

Le caractère dégressif de la plombée désigne la diminution du poids à mesure que l’on se rapproche de l’hameçon. Il s’obtient de deux manières souvent couplées :

  • En optant pour une taille de grain décroissante de haut en bas (la masse d’un plomb étant inversement proportionnelle à son numéro).
  • En augmentant la distance entre eux dans le même sens.

Cette dégressivité permettrait à l’appât de se présenter en premier à la truite. Comme expliqué dans l’article « toc : entre mythes et réalités », cette théorie très alléchante sur le papier, est loin de se vérifier au fond de l’eau. Néanmoins, cette structure produit d’autres effets intéressants : par exemple, le fait d’alléger la base de l’enfilade diminue la résistance que rencontre la truite quand elle saisit l’appât, ce qui favorise sa préhension. Ceci est particulièrement opportun lorsque le volume d’eau nécessite une plombée lourde ou plus généralement, lorsque les poissons se montrent circonspects.

Pour la pêche amont en torrent

  • (lorsque le pêcheur relève la canne pour accompagner la ligne qui redescend vers lui).
  • Il est bon de simplifier au maximum le montage : j’opte en général pour 4 plombs (qui apportent plus de souplesse que 3 tout en étant moins encombrants que 5 dans les postes restreints) du même numéro.
  • Dans 90% des cas en petite rivière, mon bas de ligne comporte 4 plombs n°6, 4 plombs de 7 ou 4 plombs de 8 selon le débit.

Pour la pêche aval en grands cours d’eau

  • Je conserve la  structure dégressive pour les raisons précédemment évoquées.
  • La lame d’eau étant plus importante, le nombre de plombs peut alors grimper jusqu’à 6 ou 7.
  • En particulier si une plombée lourde et étalée est nécessaire (nous verrons ensuite les conditions dictant ce choix), tout en utilisant au maximum 4 numéros différents pour faciliter la construction (par exemple un plomb de touche n° 6 si le plus gros est un n°3).
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En torrent, la simplicité est de rigueur : 4 plombs du même numéro suffisent.

 2. Le poids total :

Le poids total de la plombée (ou la masse plus exactement, pour les scientifiques tatillons) est conditionné par la profondeur et la force du courant. A ce niveau, aucune recette miracle. Seule l’intuition dicte votre choix et elle s’acquiert avec l’expérience. Si le néophyte procède par essais, le pêcheur au toc plus expérimenté est capable de définir approximativement le grammage à utiliser par simple observation du cours d’eau. Le but est de faire dériver l’appât près du fond, sans (trop) couper les veines de courant. Après avoir défini la masse de la plombée d’ensemble  – fondée comme son nom l’indique, sur le couple vitesse/profondeur moyen du secteur et non sur un poste particulier –  il faudra compenser les fluctuations du couple des coups rencontrés par un ajustement de la tension de la bannière.

Passer creux ou pas?

Pour passer creux au niveau des postes un peu plus courants et/ou profonds que ceux ciblés par votre plombée d’ensemble, lancez légèrement plus en amont et donnez plus de mou dans la bannière lors de la dérive. Cet ajustement est suffisant dans la majorité des cas, et vous évite de perdre du temps à modifier votre montage. Au contraire, pour ne pas accrocher dans les coups plus lents et/ou moins profonds, tendez un peu plus la bannière dès l’impact de la ligne sur l’eau.

Pêche au Toc construire sa plombée

Apprendre à définir en un clin d’œil le poids de la plombée d’ensemble s’acquiert avec l’expérience.

J’utilise toujours la plombée la plus légère possible (en laissant un léger mou dans la bannière) relativement à la masse d’eau, de façon à minimiser les ratés au ferrage, fréquents en cas de tension excessive de la ligne.

3. La densité :

La densité de la plombée, à ne pas confondre avec le poids, désigne la capacité du montage à couler plus ou moins rapidement. Elle est conditionnée l’étalement de la plombée. Cet étalement est dicté par la distance dont dispose la ligne pour se mettre en place (c’est-à-dire la distance entre l’endroit où elle perce la surface et l’endroit  où elle atteint le courant de fond), étroitement dépendante de la profondeur et de la taille des postes.

Prenons deux exemples littéralement opposés pour illustrer le propos :
  • Pour prospecter les belles veines de courant laminaire en grands cours d’eau, la gestuelle consiste à lancer légèrement en amont de sa position pour que l’appât parvienne au fond en face de soi. Ainsi, le montage dispose de plusieurs mètres pour se mettre en place. La plombée peut donc être étalée, en vue d’obtenir un comportement naturel durant le reste de la dérive aval. De plus, le fait d’étendre suffisamment la plombée lorsqu’on pêche lourd (disons à partir de à 0,5 gr) réduit le risque d’accrochage.
  • Pour une pêche amont dans des petits coups en torrent, votre montage n’a que quelques centimètres pour arriver au fond. En présence de postes miniatures, tout se joue très rapidement, surtout lorsque la distance de stimulation des truites est faible, comme c’est le cas dans l’eau froide du début de saison. Quelques centimètres de trop pour se retrouver au fond et votre appât se voit déjà projeté derrière la position du poisson. J’insiste particulièrement sur ce point car il arrive fréquemment que le débutant passe à côté du sujet. Au-delà de l’utilisation d’une plombée resserrée, il faut veiller à la précision du point d’impact de la ligne sur l’eau et à détendre la bannière pour faciliter la descente.
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Pour les veines laminaires profondes, une plombée étalée sur une trentaine de cm se justifie…

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… au contraire en torrent, utilisez une plombée concentrée pour faire couler rapidement l’appât !

J’utilise toujours la plombée la plus étalée possible, relativement à la distance dont elle dispose pour parvenir au fond, car cela confère à la ligne un comportement plus naturel durant la dérive.

4. La distance à l’appât :

La distance du plomb de base à l’hameçon influence la liberté octroyée à votre appât, c’est-à-dire l’amplitude des mouvements qu’il effectue autour de la plombée. Elle se règle en fonction de :

La densité de l’esche

Pour les appâts denses tels que le ver de terre, nul ne sert de rapprocher exagérément le lest. Ayant une bonne aptitude naturelle à rejoindre le fond et s’y maintenir, il gagne à conserver une relative liberté. (toujours dans un souci de présentation et de favoriser l’aspiration des truites). Au contraire, si vous utilisez des appâts ayant tendance à voler (comme la teigne), mieux vaut les brider suffisamment pour ne pas les décoller. Le plomb de base pourra donc être approché à moins de 10 cm de l’esche.

L’humeur des truites

Si vous ciblez l’abord des caches pour déclencher des touches, l’appât doit être fermement maintenu dans le champ de vision du poisson. L’esche doit donc rester au ras du fond. Misez dans ce cas sur une plombée basse.

Au contraire, lorsque les truites sont postées dans les radiers, une mobilité supérieure renforce l’attractivité de l’appât ; dans ce cas, étalez la plombée pour allonger la phase d’immersion. A la manière d’un moucheur qui utiliserait des nymphes ébouriffées pour valoriser cette phase. La distance du plomb de base à l’hameçon et l’étalement de la plombée varient souvent dans le même sens. Si ces mêmes poissons produisent des touches fines, éloigner le premier plomb de l’esche favorise la prise en bouche par la même occasion !

J’utilise toujours la plombée la plus proche possible de l’hameçon, de façon à m’assurer que l’appât se présente bien au fond, position privilégiée des truites.

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La distance du premier plomb à l’appât définit son degré de liberté sous l’eau.

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Dans les petits coups en ruisseaux, le plomb de base se situera à une dizaine de cm de l’esche.

La construction de la plombée reste un choix crucial du montage pêche au toc. Toutefois, les réflexions qui l’accompagnent ne doivent pas occulter celles d’ordre stratégique auxquelles le néophyte accorde parfois trop peu d’importance… La communication autour du toc a érigé la plombée au rang de premier critère de réussite… Si je suis loin de partager cet avis, il faut quand même avouer qu’on ne peut pas faire sans !

A bientôt

Simon SCODAVOLPE

 

 

Découvrez notre chaine Youtube Garbolino France et retrouvez l’ensemble de nos sorties pêche et présentation de produits.

Quels sont les facteurs de réussite d’une partie de pêche au toc réussie? Cet article a pour vocation de s’attaquer à certaines légendes tenaces qui touchent cette technique.

Prenons pour exemple quatre thèmes maintes fois rebattus, parfois sans réels discernements :

1. La construction de la plombée pour la pêche au toc

Le sujet de la plombée passionne les pêcheurs au toc. On ne compte plus les pages, qu’elles soient papiers ou numériques, dédiées à cet enfilade de cristallogène.

La règle antédiluvienne, dogmatiquement rabâchée par quelques grands noms de la discipline, pourrait se résumer de la façon suivante : «  il convient de faire évoluer sa plombée à chaque poste selon le courant et la profondeur ».

Cette théorie est quasiment inapplicable sur le terrain. En effet, la perte de temps engendrée par des modifications incessantes du bas de ligne n’est en rien compensée que le gain d’efficacité découlant d’une présentation améliorée de l’appât, d’autant qu’il est possible de l’obtenir par d’autres subterfuges.

Par ailleurs, cette démarche aveugle va à l’encontre de la stratégie de pêche génératrice de réussite qui consiste à définir sur quel type de postes se trouvent les truites tel jour à telle heure, afin de les cibler exclusivement. Dans l’idéal, on pêche donc un seul couple vitesse/profondeur, correspondant à une seule plombée.

En pratique, j’utilise une plombée d’ensemble en m’adaptant aux variations de profondeur et de courant des différents coups par une modification de la tension de la bannière. Cette dernière doit être légèrement plus molle en cas de cendrée trop légère et inversement, plus tendue en cas de plombée un peu trop lourde.

Quand je pêche au toc, dans 80% des cas, ces ajustements de la tenue de canne sont suffisants pour présenter l’appât de façon optimale. Lorsque ce n’est pas le cas (prospection d’un poste aux caractéristiques très différentes des autres), il ne faut pas s’entêter et accepter de perdre quelques secondes pour modifier sa plombée !

 Simon Scoda TOC Entre Mythe et Réalité 2  Pour passer creux en toutes circonstances sans perdre de temps, jouez de la tenue de canne !

2. La représentation de la dérive

La dérive dans la pêche au toc, qui pourrait se définir comme le laps de temps écoulé entre le moment où la ligne touche l’eau et le moment où le pêcheur la retire, est un autre concept victime d’affabulations. Tous les schémas nous la représentent par une belle courbe dans la colonne d’eau . La plombée dégressive permettrait de faire passer appât/plombée/guide fil dans cet ordre.

Ceci n’est quasiment jamais observé en réalité, même lorsqu’on pêche  « aval » en dérive naturelle. En effet, cette théorie simpliste  néglige totalement les différences de vitesse de courant qu’il existe aux différents étages de la colonne d’eau.

Le courant le plus puissant se situe généralement en milieu de colonne (au niveau de la plombée). Alors que près du fond (là où se trouve normalement votre appât), le substrat caillouteux hétérogène perturbe l’écoulement du flux. Il n’est plus laminaire et donc ralenti, tout comme votre appât… ce dernier passe donc fréquemment après les plombs (ou à côté), n’en déplaise à certains !

Je vous rassure, ce n’est pas ce qui empêche la truite de mordre ! Ce qu’il est important de garder en mémoire, c’est qu’une dérive est réussie quand :

  • votre appât passe bien au ras du fond (le fait de sentir qu’on pêche creux s’acquiert avec l’expérience)
  • le dragage est limité au maximum (l’appât suit la veine de courant choisie sans la couper)
  • la bannière n’est pas trop tendue (un léger mou permet à la truite de bien aspirer l’esche et limite les vibrations indésirables)

C’est sur ces points qu’il faut travailler !

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Ce n’est certainement pas le ver qui s’est présenté en premier à la truite, mais le résultat est là !

3. Le choix du diamètre du nylon pour la pêche au toc

« Aujourd’hui, la pêche était dure, aucune touche en 10/100. Et dès que je suis passé au 8/100, je les ai enchaînées ». Vous avez sans doute déjà entendu ce genre de remarques farfelues.  Pourtant, il est hautement probable que la truite ne perçoive aucune différence entre ces 2 diamètres de nylon.

La finesse n’a pas pour vocation à soustraire le nylon à la vue des truites (essayez de pêcher en direct avec du fil fluorescent, vous seriez surpris du résultat !) mais plutôt de présenter l’appât de la meilleure façon qui soit. Le choix du diamètre du nylon doit conduire à un montage homogène.

Comment une petite larve peut-elle se comporter naturellement au bout de gros nylon en 18/100 ?

Un tel bas de ligne briderait trop les mouvements de l’appât et l’empêcherait d’atteindre le fond. Une esche si légère s’accommodera mieux d’un bas de ligne en 12/100, dont la solidité est suffisante dans l’immense majorité des cas.

Pour le corps de ligne, l’affinage sert à faciliter le lancer : par exemple, le pêcheur qui utilise une canne fil intérieur en été a intérêt à diminuer le diamètre du corps de ligne pour garder un coulissage optimal avec des plombées légères, un nylon en 12/100 peut être utilisé en corps de ligne.

En dehors de quelques cas particuliers, la course à l’affinage ne se justifie pas vraiment. Elle ne sert à certains qu’à valoriser leurs belles prises d’une pseudo plus-value…

Personnellement, je préfère  abréger au maximum les combats, car leurs conséquences sur la santé des poissons sont très néfastes quand ils s’éternisent. Surtout, il ne sert à rien de mettre l’absence de touche sur le compte d’un diamètre trop important de la ligne ! Mieux vaut creuser d’autres pistes, en particulier le choix des postes, le type d’appât (ou sa grosseur)… etc. Nous y reviendrons !

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Pour des truites de ce calibre dans les eaux fortes printanières, un bon 14/100 n’est pas superflu !

4. Le choix de l’hameçon

L’hameçon est incontestablement l’élément le plus important de votre montage pour la pêche au toc . C’est le lien ultime entre la truite et le pêcheur. S’il convient de ne pas négliger son choix.  Interrogeons-nous quand même sur le bien fondé de la diversité de l’offre actuelle.

Rares sont les consensus à son sujet. Par exemple, au niveau de la couleur, les uns l’adaptent à la teinte de l’appât, les autres prônent le nickelé en tout circonstance. Pour la forme également, les débats font rage entre adeptes des courbures arrondies, des formes Crystal, ou anti- décroche.

Difficile de s’y retrouver ! Si l’on s’interroge beaucoup sur la couleur et la forme de la courbure, on oublie trop souvent une autre caractéristique essentielle : la force de fer. L’influence de la forme sur le décrochage est sans commune mesure avec celle de la force de fer. (Bien que le marketing tende à nous le faire oublier…).

Un excellent piquant et une relative finesse de fer permettent une pénétration optimale dans la mâchoire de la truite. Revers de la médaille, les hameçons trop fins ont tendance à s’ouvrir lors des combats un peu trop musclés…

Ainsi, j’utilise toujours une  force de fer la plus faible possible relativement à la taille des truites convoitées (là aussi, tout est affaire de compromis).

Pour enfiler teignes, vers ou sauterelles (90% des cas pour ma pratique) les Garbolino 4150 NI  sont très adaptés. J’adapte simplement la taille à la grosseur de l’appât : 8/10/12 voire 14 pour les micro-vers qui font fureur dans les maigres radiers estivaux . Pour les appâts épinglés, je préfère une tige courte, type Garbolino 4110 NI

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Victime d’un Gamakatsu 1040R n°10 !

 

A bientôt

Simon SCODAVOLPE

 

 

 

 

Technique de pêche feeder du gardon. GARBOLLYWOOD

Vidéo technique de pêche feeder au gardon en Espagne

La conquête d’internet a permis aux pêcheurs d’accéder à une riche source d’information, complémentaire au support papier et permettant de varier les plaisirs. Les vidéos de pêche au coup  permettent justement de passer un bon moment sur divers sujets:

  • pêche du gardon et de la brème
  • pêche de la carpe au coup
  • anglaise, feeder
  • montage des lignes
  • astuces sur l’amorce et l’amorçage
  • vidéos de compétition, test de matériel…

Voici une série de vidéos, sur fond bleu, se déroulant des deux côtés de la Manche.

Allez, “Moteur”, “Ça tourne”, “Action!”

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Vincent Hurtes, journaliste halieutique, nous invite au voyage. Dans cette vidéo riche et colorée, notre reporter partage avec ses amis leurs superbes pêches de très gros gardons au feeder en Espagne. Graines, feeder longue distance, nouvelles cannes Garbolino Tectra Feeder,… pleins de détails sympa à voir. Il est très intéressant de constater qu’en plus d’être le paradis de la carpe au coup en plan plan d’eau naturel, la péninsule ibérique pourrait être également sur certains secteurs une nouvelle destination de pèlerinage pour les amateurs de gros spécimens de gardons tout comme de bourriches records.

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Une belle pêche de gardon: la technique avant tout

Je vous invite à visiter http://peche-feeder.com/

Pour aller plus loin

Afin approfondir vos connaissances sur la pêche au feeder, n’hésitez à consulter notre site internet garbolino.fr. Si vous souhaitez consulter des vidéos , nous vous conseillons de regarder la chaîne Youtube Garbolino (cliquer ici). Vous pourrez voir des vidéos sur la matériel mais aussi sur les techniques de pêche.

Histoire

Fondée en 1945 par Henri Garbolino, l’entreprise est une marque de pêche française, . En 1960, les premières cannes en fibre de verre apparaissent, à partir de 1977, c’est le composite qui apparaît, puis le carbone avec de l’utilisation de l’enroulement ou des nappes. Aujourd’hui Garbolino distribue ses produits dans la majorité des pays européens. Parmi les différentes techniques de pêche, la marque se concentre en particulier sur la pêche au coup, grande canne, anglaise et feeder. Elle est aussi une marque reconnue pour la pêche de la truite aux appâts naturels.