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championnat de France

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Une épreuve de cette envergure ne se prépare pas à moitié.  La stratégie pour une équipe de pêche de compétition est fondamentale. Rien ne doit être laissé au hasard. 300 pêcheurs alignés, ce sont des kilomètres de berges avec leurs spécificités. La préparation préalable a permis au SPP de dégager plusieurs options, au pêcheur ensuite de s’adapter en fonction de son poste, de l’évolution de la pêche et des informations transmises par son accompagnateur. Stéphane Pottelet nous dit tout sur les choix stratégiques.

Quatre options de pêche

« Devant la multitude des options possibles et rentables nous avons fait le choix de ne rien laisser au hasard. Les 4 options de pêche possibles étaient les suivantes :

  • Les gobies dans la bordure,
  • Une pêche à mi-distance, entre 7 et 9 m,
  • La pêche à 13 m,
  • La pêche au moulinet (anglaise coulissante et bolognaise).
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Teddy Lescure avec une belle pêche de gobies en bordure.

Les amorces

Afin de faire face à ces différentes possibilités il nous fallait préparer plusieurs amorces, heureusement la règlementation nous permettait d’utiliser 18 litres.

  • Un petit tapis de terre de somme préparé pour la pêche à mi-distance (1l)
  • Puis une amorce fine, brune, allourdie et qui aura tendance à beaucoup travaillé sera utilisée en complément du tapis de terre pour la mi-distance (3l)
  • Une amorce très légère et nuageante sera également préparer pour réaliser une pêche décollée (2l)
  • Et une amorce foncée, lourde et plate (qui travaille peu) sera dédiée pour la 13m (7l)
  • Mais aussi une amorce très lourde à base de terre de rivière sera composée pour la pêche au moulinet (5l).

Les esches

Au niveau des esches nous avions opté pour :

  • 1 kg de fouillis de vers de vase,
  • ½ l de casters,
  • ¼ de terreaux,
  • ¼ de pinkies rouge.

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Amorçage

Nous avons préparé tous les coups, dès le début de la pêche. Personnellement, j’ai déposé 1 coupelle pour la pêche des gobies à 2.5m. J’ai réalisé 6 petites boulettes de terre de somme jetées à la main à 7 m. Par-dessus, j’ai déposé 6 coupelles d’amorce qui travaille. A 13m, j’ai mis 5l d’amorce à la main (environ 12 boules). Et pour la pêche au moulinet, j’ai jeté 10 boules à 25 m.
La stratégie était de démarrer aux gobies et d’y rester tant que nous étions dans le top 5 du classement dans le secteur. Si les choses se compliquaient, il fallait s’orienter sur les autres coups en fonction des constatations de notre coach. Coach qui a eu un rôle prépondérant dans les changements stratégiques et tactiques. »

Nombre de coups envisagés, amorces et amorçages variés et adaptés, la réussite ne doit rien au hasard. Une guerre se gagne avec un plan de bataille élaboré et de ce côté ci, on peut dire que l’approche du SPP était millimétré !

1 stratégie d’équipe pour remporter cette épreuve de pêche de compétition par équipe.

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La météo de ce printemps 2016 n’a pas rendu les choses faciles aux organisateurs de championnats et encore moins aux participants qui ont dû faire face à des conditions de pêche parfois très difficiles. Des conditions météorologiques difficiles, une période de reproduction retardée et des poissons capricieux. Néanmoins les plus expérimentés ont réussi à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de l’ami Gilles Massiau qui a réussi à gagner son ticket pour le niveau supérieur lors de ce championnat difficile.

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Une population piscicole hétéroclite

Le lac de Millas n’est pas très profond, entre 1,50 et 2 mètres au plus creux. Un ilôt orne le plan d’eau et un oxygénateur permet une bonne aération des eaux par fortes chaleurs. Des eaux qui sont essentiellement alimentées par l’ajout de poissons issus de pêches de sauvetage dans les cours d’eau avoisinants. Ceci explique une population pour le moins hétéroclites. Aux classiques gardons et brèmes se mêlent rotengles, chevesnes etc.

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Pêche lointaine

Lors de la première manche, Gilles Massiau a hérité d’un poste où, malgré son éloignement de la berge, il pouvait atteindre le fameux ilot. Le vieux briscard n’a pas laissé passer sa chance en allant chercher des rotengles capricieux sur le fond à 40 mètres du bord. Il remporte son secteur avec plus de 4 kg, 2 kg de plus que son plus proche poursuivant.
La seconde manche s’est avérée plus délicate. Il hérite d’un poste proche de l’aérateur. Malheureusement ce dernier est en marche et condamne Gilles et son voisin. Incapables de présenter correctement leur montage, ils finissent tous les deux bredouilles.

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A l’entame de la 3ème manche et après une telle déconvenue, beaucoup en seraient restés là, mais Gilles, en poussant encore de 10 mètres sa distance de pêche, réussit à tirer encore son épingle du jeu en capturant deux chevesnes pour plus d’1kg. Maigre score certes, mais il lui permet d’arracher une 3ème place de secteur et par la même occasion la 5ème place du général, synonyme de montée en 2ème division nationale. Un juste retour pour ce pêcheur aux multiples participations à la 1ère division nationale !

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<strong>Matériel employé
Waggler de 14 à 16 gr

Cannes Tectra Match de 3,90 et 4,20 mètres

Nylon 17,5/100ème

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La pêche de compétition en équipe connait tous les ans son apogée lors du Championnat de France des Clubs. retour sur le championnat 2016.

Episode 1/4 – La préparation de cette compétition de pêche en équipe

Le championnat de France des clubs est l’épreuve phare du calendrier national pour toutes les équipes de pêcheurs au coup et donc très attendue. L’équipe victorieuse gagne le droit de représenter la France l’année suivante lors du championnat du Monde. Ce cru 2016 est d’autant plus important qu’en 2017, c’est la France qui a été choisie pour accueillir le Mondial. L’enjeu est important. 60 équipes de 5 pêcheurs se disputent le titre suprême. Le SPP87 déjà vainqueur en 2014 et second en 2015 a attaqué l’épreuve le couteau entre les dents avec la ferme intention de gagner son ticket pour le Mondial. Stéphane Pottelet, l’un des leaders de cet équipage revient pour nous sur ce championnat. De la préparation, au déroulement des manches en passant par la stratégie, vous saurez tout !

Vers l’inconnu ou les premières difficultés

« Dès le dimanche précédent le championnat, notre nouveau et jeune talentueux coéquipier, Antoine BERENI, avait décidé de faire le déplacement afin de constater les conditions de pêche du dimanche. L’objectif étant d’observer si les conditions de pêche du WE étaient similaires à celles auxquelles nous serons confrontés la semaine précédant le championnat.
Une grosse partie de l’équipe est arrivée sur place le lundi en fin de matinée afin de débuter les entrainements.

Présentation à la famille gobies

Nous avons eu l’honneur d’être présentés à la famille GOBIES. Pour la plupart d’entre nous cette espèce était méconnue ou inconnue. Nous avons découvert ou redécouvert un poisson à l’appétit d’ogre succombant à la bouchée de gros asticots. A notre grande surprise les « spécimens » de 4 à 5 grammes ne rencontraient aucune difficulté à se saisir de 2 ou 3 larves sur des lignes extrêmement lourdes …. Tout bonnement incroyable ! »
Ces poissons ont colonisé la Moselle canalisée et dès les premiers entrainements nous prenions jusqu’à 15 à 20 poissons en 5 minutes … »

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La star de la semaine !

Trouver d’autres pêches pour faire la différence

« La dominance des gobies ne faisait aucun doute, mais grâce aux entraînements, bien d’autres pêches apparaissaient rapidement. A mi-distance, entre 7 et 9 mètres, il y avait la possibilité de prendre des gardons de 15 à 80 gr, des plaquettes de petites tailles de 20 à 100 gr et parfois quelques spécimens plus imposants jusqu’à 700 à 800 gr, de belles ablettes, des grémilles et bien évidement encore et toujours des gobies.

Sous la grande canne, à 13 mètres, il y avait la possibilité de prendre quelques grosses voir très grosses brèmes. Certains poissons fleurtant avec les 2 kg. Une densité importante de petits poissons étaient quant à elle à éviter absolument (grémilles de moins de 5 gr et gobies). Au moulinet, au coulissant ou à la bolognaise il y avait également la possibilité de capturer les mêmes poissons que sous la 13 m. Bref, du poisson de toutes tailles et de toutes espèces à toutes distances. »

Premier contact et exploration de tous les secteurs

« Le premier entrainement s’est tenu dans le secteur B où Antoine BERENI a fait une véritable démonstration sous la grande canne avec plus de 22 kg principalement de grosses brèmes et un sandre de 3.7 kg. Stéphane LINDER a réalisé une magnifique pêche à mi-distance de gardons, plaquettes, ablettes et la balance affichait plus de 5.5 kg. Pour les autres, les options choisies avaient permis de faire succomber 2,5 à 5 kg de poissons en optant pour des pêches au bord et au moulinet.
Le mardi, nous nous sommes dirigés vers les gros numéros du secteur D, et là malheureusement nous avons été obligés d’écourter notre entrainement car l’orage était menaçant. Au bout de 2h de pêche, 4 brèmes avaient été prises sous la 13 mètres dont 3 sur les ailes.

Dans le milieu nous avions positionné 3 pêcheurs au moulinet qui termineront sans une seule belle brème. Peu ou pas de gobies attrapés, et 2 pêches semblaient dominer la mi-distance avec des blancs de tailles modestes et la 13 m. Après coup, je pense que le résultat au bout de 4h de pêche aurait été totalement différent, les gros poissons arrivant souvent sur le tard.

Le mercredi, premier entraînement sérieux aux gobies

Mercredi, direction le secteur le plus en amont, le E. C’était la première fois de la semaine que certains d’entre nous allaient s’occuper de traquer très sérieusement les gobies dans le bord. Paul-Louis LAFONT situé à l’aile aval pratiquera exclusivement une pêche sous la 13 m et réussira à capturer 6 poissons pour un score de près de 10 kg. Le 2ème de cet entrainement sera Pierre Louis RENAULT qui, placé en plein milieu, réussira à faire succomber 4 jolies brèmes à la bolognaise.

Ensuite les pêcheurs de gobies tiraient leurs épingles du jeu. Il apparaissait qu’il était possible de prendre 150 à 200 poissons par heure pour une moyenne de 7 gr par prise soit entre 1 kg et 1.4 kg par heure. La pêche à mi-distance permettait de faire des scores plus faibles entre 1500 à 2500 pts en 4 heures. Nous pensions avoir trouvé le moyen de faire la différence au milieu du paquet en pratiquant à la bolognaise. »

Pêche de compétition et équipe: Dernier entraînement en commun

« Jeudi, le dernier entrainement en commun. Nous avons sélectionné le secteur A pour ce dernier entrainement. 1 secteur annoncé comme particulièrement difficile. Deux d’entre nous avions prévu la bolognaise en plus des pêches de bordure et à mi-distance. Pierre-Louis avait décidé de se faire la main sur les gobies tout comme Antoine, Stéphane LINDER et Teddy LESCURE qui a pris comme option principale la pêche à mi-distance.
A l’issue des 3 heures de pêche aucune brème n’a été capturée. Les pêcheurs de gobies étaient devant avec 2,6 kg pour Pierre-Louis avec 260 poissons. 2.540 kg pour 345 prises pour Antoine. Les pêches à mi-distance étaient compliquées, pas plus de 2 kg pour les meilleurs et la pêche à la bolognaise inexistante.

L’heure des choix

A l’issue de nos entrainements nous n’étions pas sereins car aucune piste ne semblait se détacher. Il était possible de réaliser un gros score sous la grande canne. Mais également de faire la différence à la bolognaise. Ou de réaliser un score honorable entre 7 et 9 m . Ou bien encore se rabattre sur les gobies pour assurer un joli fond de bourriche. Le vendredi matin, nous avions décidé de nous rendre sur le parcours. Nous voulions suivre l’évolution des secteurs de pêche ou d’affiner certains réglages techniques sur la pêche de gobies. »

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Prêts à tout

« Le vendredi après-midi nous étions tous de retour au gite afin de préparer nos lignes ou bas de ligne. Après quelques échanges, nous avions conclu qu’il ne fallait écarter aucune technique. Il fallait nous préparer à utiliser toutes les techniques. A adapter en fonction de l’humeur du poisson et de la zone attribuée. Pour le championnat nous décidons de monter plusieurs cannes pour la pêche du bord, la mi-distance, la grande canne et la bolognaise. Nous n’avions aucune certitude sur la pêche à produire donc le mieux pour nous était de tout prévoir ! »

A ce stade, et grâce au descriptif détaillé de Stéphane, on se rend compte que chaque détail compte. Il doit être analysé en groupe afin de n’écarter aucune solution… Enfin, pas de place au hasard. La cohésion avant tout représente la force d’un groupe. »

L’ambiance des « corpos » n’a rien à voir avec les compétitions habituelles. Bonne humeur, convivialité règnent et la fraternité est vraiment palpable au bord de l’eau. Côté pêche, le niveau élevé des participants venu des quatre coins de la France en fait une épreuve de haute volée. Chacun a bataillé ferme pour atteindre ce niveau et espère conserver sa place, si ce n’est remporter le titre tant convoité de Champion de France détenu depuis deux années par Diego DA SILVA.

Un parcours adapté

Pour accueillir cette épreuve, la charte de sélection est on ne peut plus simple : Le parcours doit être accessible (en voiture pour le confort des pêcheurs qui guerroient 3 manches de 3 heures sur le même weekend), offrir toutes les commodités d’hébergement à proximité et poissonneux évidemment. J’ai moi-même proposé ce lieu à Daniel Depalle et Ollivier Affilé. Le canal du Rhône au Rhin à Montreux-Vieux est pour moi sans aucun doute le plus beaux parcours alsacien et justement il répond à tous ces critères.

FLORIAN MULLER CORPOS

Olivier Wimmer et Florian Muller deux des régionaux de l’étape

OLIVIER WIMMER ENTRAINEMENT CORPOS

 

Météo capricieuse

Il y a encore très peu, les poissons-chats peuplaient abondamment le canal. Il était possible d’en réussir des pêches exclusives, mais il fallait aussi et surtout compter avec les brèmes et surtout les fameuses plaquettes (poissons de 80 à 400 grammes). Les deux derniers concours organisés par des clubs locaux faisaient figure d’amuse-bouche pour les observateurs. Ils confirmaient la quasi-totale absence de chats et l’importante présence de brèmes, ce qui laissait augurer un magnifique championnat.

Malgré les caprices de la météo qui firent chuter les températures de plus de 20 degrés de la veille au jour du championnat, les pêcheurs n’ont pas manqué de touches. Gardonneaux, petites brèmes ont constitué la majorité des prises, mais aussi de nombreux carpeaux et même belles carpes qui sont venus jouer les trouble-fête !

DDS ET LES LIGNES DU CHAMPIONNAT

Il valait mieux être bien couvert pour ce championnat

Stratégie de pêche

Le canal a été séparé en 3 secteurs distants afin de répartir les 36 compétiteurs. Malgré des berges érodées et irrégulières, le canal est néanmoins rectiligne. Mais en apparence seulement.

En effet, d’amont en aval, la densité de poissons est différente en raison de profondeurs variables. Les grandes cannes limitées à 11,50 mètres, les pêcheurs avaient donc l’option d’une pêche de bordure de petits poissons, mi-distance (entre 7 et 8 mètres) et la grande canne pour arriver à trouver les brèmes.

Il fallait être extrêmement prudent dans la manière d’amorcer et aussi dans la composition du mélange afin d’éviter de véritables nuées de gardonneaux et rotengles par endroits qui ne faisaient pas de quartier aux malheureux vers de vase des pêcheurs littéralement envahis.

Le choix des montages était très important. En effet, trop léger et il n’était pas possible que le vers de vase arrive intacte sur le fond et trop lourd, les plaquettes étaient trop méfiantes. Des flotteurs allongés (Garbolino DS9 ) d’un poids compris entre 0.4 et 1gr étaient idéaux car se mettent rapidement en place et indiquent même les touches les plus subtiles. L’amorce enrichie en fouillis de vers de vase devait contenir une bonne proportion de terre pour être alourdie et ne surtout pas trop travailler au risque d’attirer le menu fretin.

Sur ces fonds irréguliers, la précision de l’amorçage était capitale et l’utilisation de la coupelle incontournable !

Pour le détail des résultats, cliquer ici.

L’avis de Jérôme MIO : Un champion incontesté et incontestable !

Diego remporte ce championnat de fort belle manière en tirant son épingle du jeu lors de la seconde manche sur un poste réputé difficile. Il faut souligner que c’est la troisième fois consécutive qu’il remporte cette épreuve. Un exploit !

A noter que la famille Garbolino ne présentait pas moins de 10 pêcheurs lors de ce championnat :

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Photo de groupe prise le vendredi

Diego DA SILVA

Jonathan Marx

Christophe GAUTHIER

Guy BAUDUIN

Willy BEAUVENTRE

Pierrick PASQUIER

Florian MULLER

Christophe VOIRIN

Henri HANQUET

Olivier WIMMER

Ils se sont entraînés ensemble parfaitement dans l’esprit corpo.

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GUY BAUDUIN ET PIERRICK PASQUIER ENTRAINEMENT CORPOS pêche au coup corporatif

Le breton Pierrick Pasquier écoutant les conseils du Nordiste Guy Bauduin

Tous se maintiennent au plus haut niveau, hormis Henri malheureusement, mais nous lui souhaitons une nouvelle fois une très bonne retraite et sommes certains que nous reverrons très rapidement son sourire et sa gentillesse légendaire au bord de l’eau avec les corpos !

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Le toujours souriant Henri Hanquet

Bravo à tous au nom de l’équipe Garbolino

L’interview du Champion de France: Diego Da Silva

Nous lui consacrerons par ailleurs un article avec les détails qui lui ont permis d’obtenir ce troisième titre consécutif.

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L’interview du Vice-Champion de France : Jonathan Marx

JONATHAN MARX 1ERE CORPO.1 pêche au coup corporatif

Jonathan Marx au tirage au sort du samedi

Je suis particulièrement fier de mon camarade de club qui accomplit une belle saison. Ainsi il poursuit surtout une énorme progression démarrée il y a plusieurs années. Après avoir déjà fini sur le podium de la 2ème division nationale à Brebotte (90) en juin, il a tenu la pige à notre triple champion de France Diego lors de la dernière manche de cette 1ère division de fort belle manière, retour sur son championnat :

« Le tirage au sort avait une importance capitale, mais encore fallait-il bien exploiter ses postes.

Lors de la première manche, j’étais placé au N° 4 du secteur amont. J’ai capturé une soixantaine de petites brèmes à 10 mètres du bord et un poisson bonus, une brème d’1 kg. Avec 3380 points je me classe second de mon secteur. Le 1er du secteur était hors de portée à plus de 5kg.

Une aile à la deuxième manche

Pour la seconde manche, j’ai hérité du n° 12, soit une extrémité, mais sur le secteur du milieu. Je réussis une jolie pêche de gardons et de plaquettes avec en prime 6 petits carpeaux de 100 gr pour un total de 2920gr. Cette manche fut le tournant de mon championnat, mais je ne le saurais qu’à l’issue.

En effet, au bout de 2 heures de pêche, j’ai choisi d’escher un grain de maïs sur ma ligne la plus lourde avec de la traîne et j’ai calé au fond. Au bout de 2 minutes à peine, le flotteur a plongé rapidement et me suis retrouvé aux prises avec un très gros poisson. L’élastique était au bord de la rupture, mais grâce à des manœuvres prudentes, j’ai réussi à ramener le poisson vers le bord, une carpe que j’estime à près de 4 kg. Hélas au moment de la mettre à l’épuisette, elle se décrocha.

A la pesée finale, je perds une place pour 120gr seulement. Avec le temps perdu, j’aurai pu faire au moins une ou deux plaquettes ce qui m’aurait permis de gagner 1 point précieux.

Une place a priori pas favorable pour la troisième manche

Le poste dont j’ai hérité pour la dernière manche n’avait pas très bonne réputation. Lors des 2 autres manches, mes prédécesseurs avaient choisi de s’installer tout à droite du box derrière un herbier. Ils ont fini 9 et 8ème sur 12. Sur les conseils de mon ami Cédric Soilen, nous avons décidé de m’installer tout à gauche de mon poste. Pour faire front à une sortie d’eau (résurgence de l’étang voisin) où nous avions remarqué une forte présence de gardons.

Diego, qui était mon voisin direct de gauche avait pris la même option. A ce stade de la compétition, la pression et le stress étaient intenses; car tous deux nous jouions une place sur le podium. Au final, je suis parvenu à rester concentré sur ma pêche. Et j’ai pris à une bonne cadence, des gardonneaux et quelques perchettes grâce à une pêche au rappel à la terre exclusivement. Ces 170 prises environ me permettent de totaliser un poids de 4260gr. Diego quant à lui finit avec 3600gr de plaquettes et gardons.

Les calculs sont vite faits. Nous finissons à égalité avec 8 points au total sur les 3 manches avec Diego, mais il a un poids cumulé supérieur à 600 gr du mien. A lui la médaille d’or !

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Jonathan Marx à la remise des prix

Même si la seconde manche me laisse un petit goût amer. Je suis très satisfait de ma seconde place au général.

Je suis également très fier de notre résultat d’équipe. En effetmes deux camarades de club, Florian Muller qui se classe 17ème et Olivier Wimmer qui finit 21ème, se maintiennent tous les deux aussi en 1ère division. C’est une victoire pour nous et fêtée entre copains ! »